Proche-Orient: l’AIE craint un choc pétrolier en cas de dégradation

AWP

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«Les tensions sont très fortes, et environ un tiers des exportations de pétrole viennent de cette région», avertit le directeur Fatih Birol, soulignant aussi la présence de routes commerciales essentielles.

Un nouveau choc pétrolier pourrait se produire en cas de dégradation de la situation au Proche-Orient, d’où proviennent un tiers des exportations mondiales d’or noir, a souligné mardi le directeur de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), Fatih Birol.

«Bien sûr nous ne savons pas comment la situation politique va évoluer. Mais les tensions sont très fortes, et environ un tiers des exportations de pétrole viennent de cette région. Non seulement les producteurs sont là, mais aussi des routes commerciales essentielles», a-t-il rappelé, interrogé par la presse sur l’impact de la guerre entre Israël et le Hamas.

«Une crise géopolitique majeure là-bas pourrait conduire de nouveau à un choc pétrolier, 50 ans après» le choc de 1973, a-t-il souligné, en marge de la présentation du rapport annuel de l’agence sur les perspectives énergétiques mondiales d’ici à 2030.

«Nous espérons fortement que nous n’en arriverons pas là, que des solutions pacifiques seront trouvées entre les parties», a-t-il poursuivi, estimant qu’une «volatilité sur le marché» serait «une mauvaise nouvelle pour tous et en particulier pour les pays en développement».

Mardi, les prix du pétrole hésitaient, entre craintes d’une escalade et efforts diplomatiques, aucune perturbation de l’approvisionnement n’ayant par ailleurs eu lieu à ce stade.

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