OCDE: Philipp Hildebrand retire sa candidature

AWP

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Le vice-président de BlackRock et ex-président de la BNS regrette de n’être pas parvenu à recueillir le soutien étendu dont le futur lauréat aura besoin pour être un «leader fort et efficace».

Philipp Hildebrand retire sa candidature au poste de Secrétaire général de l’OCDE, a-t-il annoncé jeudi sur Twitter. Il dit regretter de n’être pas parvenu à recueillir le soutien étendu dont le futur lauréat aura besoin pour être un «leader fort et efficace».

«En cette période critique pour l’économie mondiale, il est en effet essentiel que le prochain leader de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) bénéficie du soutien étendu de l’ensemble de ses membres», écrit M. Hildebrand dans un communiqué.

«Ce fut un privilège et un honneur d’avoir été le candidat de la Suisse et d’être arrivé aussi loin dans la course», poursuit-il. Philipp Hildebrand figurait parmi les quatre finalistes pour le poste, sur dix au départ. Parmi les candidats à la succession du Mexicain Angel Gurria, figurent encore Mathias Cormann (Australie), Anna Diamantopoulou (Grèce) et Cecilia Malmström (Suède).

Economie à zéro émission

«Tout au long de cet effort, j’ai défendu sans relâche la nécessité de promouvoir une transition équitable vers une économie à zéro émission nette, de réformer et d’investir dans l’économie mondiale afin d’obtenir une croissance plus forte et plus inclusive, et de redynamiser la coopération internationale», détaille M. Hildebrand.

Egalement sur Twitter, le président de la Confédération Guy Parmelin remercie Philipp Hildebrand pour son «excellente candidature». Celle-ci a permis de soigner des contacts précieux au sein des membres de l’OCDE, souligne-t-il.

Fin de la sélection en 2021

Les résultats du prochain tour seront dévoilés début mars. Le processus de nomination devrait se terminer en mars 2021, avec une prise de fonction au 1er juin 2021.

Philipp Hildebrand est vice-président de BlackRock, société américaine de gestion de placement, depuis 2012. Il avait auparavant été à la tête de la Banque nationale suisse (BNS), qu’il a quittée en janvier 2012 après des révélations sur l’achat de dollars par son épouse.

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