Mercuria flirte avec les 100 milliards de chiffre d’affaires

AWP

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Au vu de ses résultats 2017, la multinationale genevoise estime ne pas avoir besoin de liquidités.

Le géant genevois du négoce de matières premières Mercuria a vu son chiffre d’affaires augmenter en 2017 à une centaine de milliards de dollars (environ 95 milliards de francs). Des données non auditées mais à la hausse par rapport aux 91 milliards de 2016.

Avec ces chiffres et une profitabilité entre 10 et 25% de rentabilité des capitaux propres, «Mercuria n’a pas besoin de liquidités», estime le patron Marco Dunand dans un entretien publié jeudi par le quotidien L’Agefi. Le groupe cherche des synergies avec ses partenaires actuels.

Il y a deux ans, Mercuria a ouvert 12% de son capital à ChemChina. Et après un succès de ce dispositif, M. Dunand annonce une nouvelle mesure avec ce groupe chinois pour cette année. Plus d’un tiers du volume d’affaires de l’entreprise genevoise est lié à l’Asie.

Selon le directeur général, Mercuria a une contribution à apporter pour améliorer la productivité des acteurs économiques dans le monde et pour conseiller les gouvernements dans la transition énergétique. Les nouvelles technologies pourraient aider le négoce de matières premières à réduire les coûts de 30 à 40% dans un contexte où les marges sont d’environ 0,5%.

Mercuria a investi quelque 40 millions de francs en 2017 sur cette question, deux fois plus qu’il y a cinq ans. Le groupe est présent dans 35 sites dans le monde.