Les valeurs automobiles reculent à New York dans l’attente de droits de douane

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Vers 18h50, Ford lâche 1,51%, General Motors rétrograde de 1,71%, Tesla chute de 5,71% et Stellantis de 2,14%.

Les valeurs automobiles américaines perdent du terrain mercredi à Wall Street après que la Maison-Blanche a déclaré que le président américain Donald Trump allait annoncer la mise en place de droits de douane visant le secteur.

Vers 17H50 GMT, Ford lâchait 1,51%, General Motors reculait de 1,71%, Tesla chutait de 5,71% et Stellantis de 2,14%.

«Le président va organiser une conférence de presse dans le Bureau ovale aujourd’hui, à 16H00 (20H00 GMT), afin d’annoncer des droits de douane sur l’industrie automobile, je lui laisserai la primeur de l’annonce», a déclaré la porte-parole de la Maison-Blanche, Karoline Leavitt devant la presse.

Donald Trump n’a jamais caché sa volonté d’imposer des droits de douane sur les véhicules importés aux États-Unis, laissant même entendre que l’annonce pourrait être faite avant le lancement de ses droits de douane dits «réciproques», prévus le 2 avril.

«Nous allons annoncer cela assez rapidement dans les prochains jours, probablement, et ensuite arrivera le 2 avril, ce sera pour les droits de douane réciproques», avait-il notamment déclaré lundi devant la presse, concernant le secteur automobile.

Les constructeurs automobiles sont déjà concernés par les droits de douane sur l’aluminium et l’acier, effectifs depuis mi-mars, qui ajoutent 25% de taxes sur ces deux métaux entrant aux États-Unis.

Près de la moitié de l’acier et de l’aluminium consommés par les industries américaines est importé.

Ils ont également été secoués par l’annonce de 25% de droits de douane sur les produits canadiens et mexicains, depuis mis pour l’essentiel en pause jusqu’au 2 avril, alors que leur chaîne de production est largement intégrée dans les échanges commerciaux entre les trois pays nord-américains.

«La fabrication de voitures est une opération véritablement mondiale, les plus grandes marques mondiales implantant leurs centres de production dans plusieurs pays», expliquait en mars Kathleen Brooks, directrice de la recherche chez XTB.

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