Les annonces chinoises soutiennent les dollars australien et néo-zélandais

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Peu avant midi, le dollar australien avance de 0,33% par rapport au billet vert, à 1,4437 dollar «aussie» pour un «buck».

Dans le sillage du yuan, les devises des partenaires commerciaux de la Chine, comme les dollars australien et néo-zélandais, bénéficient lundi de l’embellie des perspectives économiques en Chine depuis l’annonce de nouvelles mesures.

Vers 11h50 (en Suisse), le dollar australien avance de 0,33% par rapport au billet vert, à 1,4437 dollar «aussie» pour un «buck», un surnom de la devise des Etats-Unis. Plus tôt dans la séance, la devise australienne a touché son plus haut depuis mi-février 2023 face au billet vert, à 1,4406 dollar australien.

La monnaie néo-zélandaise progresse de son côté de 0,26%, à 1,5730 dollar «kiwi», un de ses surnoms, pour un dollar américain. Lundi, elle a grimpé jusqu’à 1,5681, un niveau inédit depuis mi-juillet 2023.

En parallèle, le renminbi - l’autre nom de la devise chinoise - conserve ses gains après avoir touché vendredi 7,0028 yuans pour un dollar, un nouveau plus haut face au billet vert depuis mai 2023.

«La forte amélioration du sentiment des investisseurs à l’égard de l’économie chinoise contribue à l’affaiblissement du dollar américain», et profite aux «devises des pays liées aux matières premières, à savoir les dollars australien et néo-zélandais», résume Lee Hardman, analyste chez MUFG.

La Chine est le premier partenaire commercial de ses voisines la Nouvelle-Zélande et l’Australie, qui profitent de la salve de mesures annoncées ces derniers jours destinées à soutenir la deuxième économie mondiale.

L’Australie est par ailleurs le premier exportateur mondial de minerai de fer et un producteur majeur d’or et d’aluminium, des métaux industriels.

Plusieurs métropoles chinoises ont annoncé dimanche la levée de certaines restrictions locales au crédit immobilier, perçues comme un frein à l’achat d’un bien, afin de relancer le secteur particulièrement à la peine.

Cette annonce s’inscrit dans la lignée de celles égrenées tout au long de la semaine dernière par le Parti communiste chinois et la banque centrale de Chine (PBoC).

En dépit d’une nouvelle contraction en septembre de l’activité manufacturière dans le pays, pour le cinquième mois consécutif, selon des chiffres officiels publiés lundi, le marché espère désormais un regain de la consommation et de la croissance.

La reprise post-Covid l’an dernier a en effet été brève et moins robuste qu’attendu en Chine.

Les investisseurs resteront par ailleurs attentifs à plusieurs prises de parole importantes lundi: la présidente de la Banque centrale européenne (BCE), Christine Lagarde, devant le Parlement européen, le chef de la Réserve fédérale (Fed), Jerome Powell, ainsi que la gouverneur de la Fed Michelle Bowman.

Mardi, la première estimation de l’inflation de septembre en zone euro et l’indice d’activité manufacturière ISM pour septembre aux Etats-Unis devraient également tenir le marché en haleine.

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