Le dollar se reprend quelque peu, avant des données US

AWP

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Vers 12h25, le billet vert remonte face à l’euro, en retrait de 0,17% à 1,0974 dollar, et face à la livre, qui se replie de 0,13% à 1,2677 dollar.

Le dollar regagnait quelque peu du terrain mercredi, après ses pertes de la veille occasionnées par des commentaires de membres de la Réserve fédérale suggérant qu’un nouveau resserrement n’était pas nécessaire, sur un marché des changes marqué par sa volatilité.

Vers 11H25 (12H25 HEC), le billet vert remontait face à l’euro, en retrait de 0,17% à 1,0974 dollar, et face à la livre, qui se repliait de 0,13% à 1,2677 dollar.

Après le plongeon du dollar mardi, qui a atteint un plus bas depuis août face aux devises européenne et britannique, «nous assistons aujourd’hui à un petit retour en arrière», constate James Harte, analyste chez Tickmill. Il l’attribue à la grande «volatilité» du marché, dans l’incertitude du futur de la politique monétaire américaine.

La veille, le billet vert s’était rétracté à la suite de «commentaires conciliants (suggérant une baisse des taux, ndlr) des membres de la Fed», la Réserve fédérale, rappelle Ipek Ozkardeskaya, analyste de Swissquote.

Un de ses gouverneurs Christopher Waller, «l’un de ses membres les plus habituellement offensif», selon Mme Ozkardeskaya, s’est dit mardi «de plus en plus convaincu que la politique (monétaire américaine, ndlr) est actuellement bien placée pour ralentir l’économie et ramener l’inflation à 2%», l’objectif fixé par la banque centrale américaine.

Les marchés estiment que la Fed devrait les baisser d’ici mai.

La prochaine estimation du PIB du troisième trimestre aux Etats-Unis présente «de gros risques» à la baisse pour le dollar, note cependant James Harte de Tickmill. Des chiffres en-deçà des prévisions pourraient renforcer les attentes d’un assouplissement des taux de la Réserve fédérale.

Les cambistes attendaient également l’indice PCE, la jauge préférée de la Fed sur l’inflation américaine, publié jeudi, le même jour que les chiffres de l’inflation pour la zone euro.

«Nous ne sommes pas en mesure aujourd’hui de discuter d’une réduction des taux d’intérêt», a réaffirmé de son côté le gouverneur de la Banque d’Angleterre Andrew Bailey dans un entretien publié mercredi dans le Daily Focus. «Nous devons voir comment se déroulera la dernière partie du voyage vers une inflation de 2%; nous n’avons pas encore assez vu de ce voyage pour être confiants.»

Le représentant de la BoE doit également s’exprimer plus tard devant la journée devant un forum de discussion sur le marché des changes.

L’or s’échangeait pour sa part à 2.038,90 dollars l’once, en retrait de 0,10%, après avoir touché 2.052,03 dollars, un record depuis début mai.

Le métal précieux bénéficiait de la faiblesse du dollar et des rendements obligataires, valeurs refuge concurrentes.

«Un billet vert moins cher rend l’or moins coûteux à l’achat pour les investisseurs étrangers», ajoute Susannah Streeter, d’Hargreaves Lansdown, qui cite également le conflit entre Israël et le Hamas, facteur d’incertitudes poussant au repli vers le métal jaune.

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