La livre se reprend grâce à des données sur l’activité, le dollar retombe

AWP

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Vers 11h55, la devise britannique grimpe de 0,44% face au billet vert, à 1,2550 dollar, après avoir atteint un nouveau plus haut niveau depuis début septembre, à 1,2564 dollar pour une livre.

La livre remonte jeudi, portée par la hausse de l’activité du secteur privé en Angleterre, qui éloigne les perspectives de baisses de taux de la Banque centrale, tandis que le dollar redescend de ses gains de la veille.

Vers 10H55 GMT (11H55 HEC), la devise britannique grimpait de 0,44% face au billet vert, à 1,2550 dollar, après avoir atteint un nouveau plus haut niveau depuis début septembre, à 1,2564 dollar pour une livre.

Elle progressait également de 0,16% face à l’euro à 87,00 pence.

Au Royaume-Uni, l’activité du secteur privé a légèrement grimpé en novembre, selon l’indice PMI Flash composite publié jeudi par S&P Global.

Une activité qui reprend des couleurs diminue la probabilité d’une baisse de taux directeurs de la Banque d’Angleterre - actuellement à 5,25% -avant la fin 2024, face à une inflation encore loin d’avoir retrouvé l’objectif de 2% de l’institut monétaire, estime Ashley Webb, de Capital Economics.

La livre profitait en outre des annonces budgétaires de mercredi, qui avaient déjà reculé les perspectives de baisses de taux de la BoE, en raison de la «persistence de l’inflation», selon l’experte de Capital Economics.

En zone euro, l’activité du secteur privé s’est de son côté contractée en novembre pour le sixième mois consécutif, mais à un rythme moindre qu’en octobre, ce qui signale signale toujours un risque de récession au quatrième trimestre.

L’euro remontait cependant de 0,28% à 1,0920 dollar.

Après avoir progressé la veille, le billet vert a effet «restitué la plupart des gains enregistrés suite à la publication d’un rapport» sur les demandes d’allocation chômage américaines hebdomadaires, moins nombreuses qu’attendues et signalant un marché du travail résilient, indiquait Lee Hardman, de MUFG.

Cependant, ajoutait l’analyste, ce récent rapport sur l’emploi a également «révélé de nouvelles preuves d’un ralentissement de la demande de main-d’oeuvre, qui s’équilibre davantage avec l’offre de main-d’oeuvre», «une évolution que les responsables de la Fed (Réserve fédérale américaine, ndlr) souhaitaient voir dans les mois à venir pour leur donner davantage confiance dans le fait qu’ils ont suffisamment resserré» leurs taux.

Elle constitue «l’une des raisons pour lesquelles les acteurs du marché restent convaincus que la Fed a fini de relever ses taux», selon Lee Hardman.

Le compte-rendu de la dernière réunion de politique monétaire d’octobre de Banque centrale européenne est par ailleurs attendu dans la journée jeudi.

Cette séance pendant la fête américaine Thanksgiving «est l’un des jours commerciaux les plus calmes de l’année», avec «de faibles volumes de transactions et une volatilité plus élevée», remarquait par ailleurs Ipek Ozkardeskaya, analyste de Swissquote.

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