Le dollar repart à la baisse, victime de l’appétit pour le risque

AWP

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Vers 21h10, le dollar perdait 0,22% face à la monnaie européenne, à 1,2166 dollar pour un euro, et 0,44% face à la devise britannique, à 1,3735 dollar pour une livre.

Le dollar américain reculait face à l’euro et d’autres devises mardi, lesté par son statut de valeur refuge quand l’optimisme refait surface sur le marché des changes.

Vers 20H10 GMT, le dollar perdait 0,22% face à la monnaie unique européenne, à 1,2166 dollar pour un euro, et 0,44% face à la devise britannique, à 1,3735 dollar pour une livre sterling.

Il avait pourtant avancé face à l’euro en début de séance européenne, jusqu’à 0,25% à 1,2108 dollar pour un euro.

«Il semble que la dernière tentative de redressement du dollar américain ait été vaine face à l’appétit insatiable des investisseurs pour le risque, qui continue de soutenir d’autres devises» non considérées comme valeurs «refuge» par les investisseurs, remarque Fawad Razaqzada, analyste de Thinkmarket.

Le ciel européen n’est pourtant pas exempt de nuages: l’Italie, troisième économie de la zone euro et principale bénéficiaire du plan de relance européen, se trouve de nouveau dans la tourmente politique.

Son Premier ministre Giuseppe Conte, dont la coalition a été lâchée par un parti pivot, a présenté mardi sa démission et tentera dans la foulée de former un nouveau gouvernement pour sortir le pays de la double crise économique et sanitaire.

De plus, le Fonds monétaire international a abaissé mardi la prévision de croissance 2021 de la zone euro, en raison de la résurgence de la pandémie de COVID-19 et des mesures de confinement qui en résultent, une situation qui ne semblait pas entamer l’attrait des cambistes pour la monnaie unique.

Le marché des changes a également les yeux tournés vers les États-Unis où la banque centrale américaine (Fed) se réunit mardi et mercredi, pour la première fois cette année.

Le président de l’institution Jerome Powell prendra la parole mercredi à l’occasion d’une conférence de presse. Dans l’immédiat, aucune action de la Banque centrale américaine, qui a déployé un nombre inédit d’outils monétaires depuis le mois de mars, n’est attendue.

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