Le commerce de gros connaît une stabilisation durable

AWP

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Plus d’un tiers (34%) des entreprises interrogées parlent d’une amélioration de la rentabilité. Seul bémol: le manque de main-d’oeuvre qualifiée dans le domaine à forte croissance de l’informatique.

La situation du commerce de gros connaît une stabilisation durable. Plus d’un tiers (34%) des entreprises interrogées parlent d’une amélioration de la rentabilité. Seul bémol: le manque de main-d’oeuvre qualifiée dans le domaine à forte croissance de l’informatique.

La demande et la vente de marchandises ont progressé, indique mercredi Commerce Suisse dans un communiqué. Le dernier sondage du centre de recherches conjoncturelles (KOF) de l’Ecole polytechnique de Zurich, commandé par l’association faîtière et mené au premier trimestre 2018, démontre également que les stocks ont été reconstitués.

Pour la seconde fois consécutive, le nombre de salariés a augmenté. Commerce Suisse relève que «60% des entreprises indiquent que la demande s’installe durablement», avec un effet positif «sur l’emploi salarié». Bien que des prix d’achat plus élevés soient attendus, cela ne concerne pas de la même manière les prix de vente.

Dans la branche des intermédiaires du commerce, le positionnement de la concurrence est jugé très positif. Les commerçants en gros des matières premières agricoles se réjouissent, eux, de cette «excellente situation», malgré une nouvelle dégradation du rendement. Dans le domaine des produits et des denrées alimentaires, la demande a augmenté pour la troisième fois consécutive - une hausse aussi valable pour les délais de livraison.

Dans le domaine high-tech, la rentabilité, le positionnement de la concurrence ainsi que l’évolution de la demande et des ventes massives de marchandises sont réjouissants. Le manque de main-d’œuvre freine toutefois le commerce, souligne Commerce Suisse.

Le domaine des machines et des équipements indique pour la première fois depuis longtemps une croissance de la demande. La période des licenciements semble être terminée pour le moment, note Commerce Suisse.

L’étude se base sur les réponses de personnalités dirigeantes de près de 500 entreprises. Commerce Suisse regroupe 33 associations professionnelles, soit 3700 entreprises au total.