L’euro à la peine face au dollar après les propos de Powell

AWP

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Peu après 15h, l’euro perdait 0,02% face au billet vert à 1,0908 dollar. Quelques minutes après la diffusion du discours du président de la Fed, l’euro est descendu jusqu’à 1,0892 dollar.

L’euro a touché mardi un nouveau plus bas depuis octobre face au dollar après la publication du discours que devrait tenir le président de la Fed devant des élus de la Chambre des représentants plus tard dans le journée.

Vers 14H15 GMT (15H15 HEC), l’euro perdait 0,02% face au billet vert à 1,0908 dollar. Quelques minutes après la diffusion du texte du discours du président de la Réserve fédérale américaine, Jerome Powell, devant la Commission des finances de la Chambre des représentants, la devise européenne est descendue jusqu’à 1,0892 dollar.

M. Powell a estimé que la politique monétaire était adaptée aux perspectives économiques actuelles, mais que des risques demeuraient et notamment les répercussions du nouveau coronavirus chinois.

En revanche, le patron de la Fed a souligné que les incertitudes liées à la guerre commerciale avaient diminué.

La devise s’est ensuite redressée tandis que Christine Lagarde, la présidente de la Banque centrale européenne (BCE), s’exprimait devant le Parlement européen.

Le gouverneur de la Banque d’Angleterre Mark Carney sera aussi auditionné mardi devant le Comité des affaires économiques de la Chambre des Lords, mais son mandat s’achevant dans un mois, son intervention est jugée moins cruciale.

Plus tôt dans la journée Bethel Loh, analyste pour Think Markets, avait estimé que la «faiblesse» de la monnaie unique, avec six séances de baisse d’affilée face au dollar, s’expliquait notamment par les «inquiétudes sur le virus, la faible confiance des investisseurs européens et plus récemment, le retrait d’+AKK+, la successeure désignée d’Angela Merkel».

«L’incertitude politique allemande pèse sur l’euro», avait renchéri Lee Hardman, analyste pour MUFG.

Présidente depuis un peu plus d’un an seulement de l’Union chrétienne-démocrate (CDU), Annegret Kramp-Karrenbauer a justifié sa décision surprise lundi, lors d’une réunion interne, notamment par la tentation d’une frange du mouvement de coopérer avec le parti anti-migrants et anti-élites Alternative pour l’Allemagne (AfD).

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