L’économie helvétique a encore créé des emplois au troisième trimestre

AWP

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L’essor a été alimenté principalement par les services, avec 87’200 postes (+2,1%) de plus qu’un an auparavant.

L’emploi en Suisse dans les secteurs secondaire et tertiaire a encore pris de l’embonpoint au troisième trimestre. Le pays dénombrait fin septembre près de 5,47 millions de postes de travail occupés, en hausse de 1,9% en glissement annuel et de 0,1% sur trois mois.

L’essor a été alimenté principalement par les services, avec 87’200 postes (+2,1%) de plus qu’un an auparavant. Industrie et construction ont créé 15’100 places de travail (+1,3%), indique l’Office fédéral de la statistique (OFS) dans son relevé périodique diffusé vendredi. La statistique fédérale fait l’impasse sur l’emploi dans le secteur agricole, comme sur les emplois de ménage privés.

Tous les autres secteurs économiques affichent des progressions hétéroclites, emmenés une nouvelle fois par l’hébergement et la restauration (+6% ou 15’400 emplois). Le segment se maintient ainsi sur la voie de la convalescence empruntée au sortir de la pandémie de coronavirus.

L’enseignement (+3,0% ou 11’800 places), de même que la finance et l’assurance (+3,0% également ou 7300 postes) ont aussi nettement progressé.

Nombreuses nuances de vert

Par région, la progression généralisée s’est inscrite dans un couloir de +0,4% au Tessin à 2,9% en Suisse centrale.

Le volume total de l’emploi s’est enrobé de 1,7% pour représenter un total de 4,25 millions d’équivalents plein temps.

Le nombre de places vacantes annoncées par les entreprises a parallèlement reculé de 8,1% ou environ 10’000 unités, pour s’établir à 114’200. La proportion d’entreprises considérant une augmentation de leurs effectifs s’est amenuisée de 1,8 point de pourcentage à 12,4%, tandis que celle des sociétés évaluant une réduction a enflé de 1,0 point à 4,5%.

Plus de 40% des sociétés interrogées font toujours part de difficultés à recruter du personnel qualifié, malgré une négligeable baisse d’un demi point de pourcentage. Le phénomène s’est notamment atténué dans le secteur secondaire (-5,1 points à 47,4%). Exception notable, l’administration publique accuse une hausse de 10,2 points à 30,5%.

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