Johann Schneider-Ammann démissionne

AWP

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La course à la succession du libéral-radical est désormais ouverte. L’élection devrait vraisemblablement avoir lieu le 5 décembre.

Johann Schneider-Ammann quittera le Conseil fédéral à la fin de l’année. L’annonce a été faite mardi par le président du Conseil national Dominique de Buman. Le ministre de l’économie avait annoncé ce printemps que cette législature serait le dernière pour lui.

«Notre pays est un petit paradis», a écrit le ministre de l’économie dans sa lettre de démission. De l’étranger on n’entend que de la reconnaissance. «Il nous faut être courageux et chercher le renouveau.»

Aujourd’hui, presque tout le monde a un travail. Pour que cela reste comme cela, «je souhaite un maximum d’investissement dans la société».

Dans sa lettre, il a également remercié ses collègues du Conseil fédéral pour leur «union dans la différence», ses collaborateurs pour leur loyauté et les Chambres fédérales.

Engagement pour le pays

Les deux présidents des Chambres fédérales, Dominique de Buman et Karin Keller-Sutter, ont remercié M. Schneider-Ammann pour son engagement «infatigable» au service du pays.

«Nous avons connu un homme de conviction», a souligné Mme Keller-Sutter. Le chef du Département fédéral de l’économie, de la formation et de la recherche (DEFR) souhaite passer plus de temps en famille et «être grand-père».

Rumeurs

Les rumeurs couraient depuis quelques jours concernant le départ du libéral-radical bernois, dont la santé a soulevé des inquiétudes. Agé de 66 ans, Johann Schneider-Ammann est membre du gouvernement depuis le 1er novembre 2010. Il avait succédé à Hans-Rudolf Merz.

Au lieu de reprendre les Finances, l’industriel avait hérité de l’Economie des mains de Doris Leuthard qui avait quant à elle repris les rênes su Département fédéral de l’environnement, des transports, de l’énergie et de la communication (DETEC).

La course à la succession du libéral-radical est désormais ouverte. L’élection aura lieu lors de la session d’hiver. La date n’est pas encore fixée, mais pourrait tomber le 5 décembre. La pression féminine sera forte. Karin Keller-Sutter pourrait prendre sa revanche. La Saint-Galloise, désormais conseillère aux Etats, avait été candidate en même temps que Johann Schneider-Ammann en 2010.