Achiko a inscrit des chiffres encore plus rouges en 2020

AWP

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La perte nette s’est creusée à 14,1 millions de dollars, contre un débours de 7,3 millions l’année précédente.

La société de technologie financière Achiko a connu un exercice 2020, marqué par les difficultés liées à la pandémie de Covid-19 mais également par une changement de stratégie qui n’a pour l’heure généré aucune nouvelle recette. La perte nette s’est creusée à 14,1 millions de dollars, contre un débours de 7,3 millions l’année précédente.

Le revenus ont plongé de 57% à 2,9 millions de dollars, indique mercredi l’entreprise aux origines indonésiennes. L’activité services de paiement a été affectée par les restrictions liées au coronavirus. Malgré ce tassement, le bénéfice brut s’est inscrit à 0,4 million, légèrement mieux que les 0,3 million de 2019.

La réorientation engagée par Achiko a provoqué une explosion des charges administratives à 11,7 millions de dollars, presque doublées par rapport aux 6,5 millions de l’exercice précédent. L’émission d’options d’achat d’actions a entraîné des frais supplémentaires de 3,4 millions.

Il y a un an, le groupe a annoncé un partenariat pour le développer un test de dépistage pour la Covid-19, «Gunmuts»

En termes de financement, la société a procédé a augmenté son capital pour un montant de 4,2 millions de dollars.

Par ailleurs, Achiko a accepté de corriger certaines irrégularités décelées dans ses comptes 2019 par l’organe de régulation de la Bourse suisse, SIX Exchange Regulation, trouvant ainsi un accord avec le gendarme boursier. La société de technologie financière avait notamment répercuté à tort certaines opérations dans les liquidités.

La conversion d’une lettre de change en actions ainsi que de charges d’intérêts avaient été rapportées dans le flux de trésorerie, gonflant artificiellement celui-ci de 3,3 millions de dollars, explique mercredi SIX dans un communiqué distinct. Achiko a par ailleurs intégré aux comptes 2019 une émission d’actions qui n’avait pas été conclue contractuellement, représentant une augmentation de capital indue de 1,2 million de dollars.

La société va adapter ses chiffres et s’est engagée à verser un montant de 10’000 francs à la fondation IFRS.

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