Vigilance sur les marchés européens avant le discours de Powell

AWP

2 minutes de lecture

Vers 13h30, Paris cédait 0,30% et Francfort reculait de 0,58%. La place de Londres perdait quant à elle 0,31% et Milan lâchait 0,51%. A Zurich, le SMI gagnait 0,20%.

Les marchés boursiers se tenaient sur leurs gardes à quelques heures de l’ouverture du symposium des banquiers centraux à Jackson Hole, où le président de la Réserve fédérale américaine (Fed) prendra la parole vendredi.

La prudence continuait de dicter la tendance en Europe comme elle l’avait fait plus tôt en Asie.

Vers 11H30 GMT, Paris cédait 0,30% sous l’effet de nouvelles prises de bénéfices dans le secteur du luxe, Francfort reculait de 0,58%, le baromètre prospectif GfK prévoyant que le moral des consommateurs allemands devrait se replier en septembre. La place de Londres perdait quant à elle 0,31% et Milan reculait de 0,51%. A Zurich, le SMI gagnait 0,20%. 

A New York, la tendance était à l’équilibre avant l’ouverture, malgré de nouveaux sommets atteints à Wall Street la veille.

Le calme régnait sur le marché obligataire, où les rendements des emprunts d’Etat à dix ans avaient progressé mercredi dans l’éventualité d’indications à Jackson Hole concernant le processus de normalisation de la politique monétaire américaine.

Les opérateurs de marché vont guetter tout commentaire susceptible d’apporter un éclairage sur la fin progressive des mesures ultra accommodantes qui ont été prises par la banque centrale américaine en réponse à la crise sanitaire.

Si la plupart d’entre eux s’attendent à une réduction du soutien monétaire cette année ou en début d’année prochaine, «cela ne veut pas dire que la Fed a besoin d’envoyer un message clair cette semaine», fait valoir Neil Wilson, analyste de markets.com, estimant que le patron de l’institution Jerome Powell pourrait «attendre au moins la prochaine réunion du Comité de politique monétaire de la Fed (FOMC) en septembre».

La banque centrale sud-coréenne a pour sa part pris les devants : elle a annoncé jeudi une hausse de ses taux d’intérêt, devenant l’une des premières grandes puissances économiques mondiales à augmenter les coûts d’emprunt depuis le début de la crise du coronavirus.

A cet égard, la publication de la deuxième estimation de la croissance américaine au deuxième trimestre ainsi que des inscriptions hebdomadaires aux allocations chômage, toujours très regardées pour évaluer la santé du marché de l’emploi aux Etats-Unis, seront examinées de près dans l’après-midi.

DWS visé par une enquête 

Le gestionnaire d’actifs allemand DWS, filiale de Deutsche Bank, est l’objet d’une enquête fédérale des autorités américaines, qui soupçonnent le groupe d’avoir menti sur l’ampleur de ses investissements dans l’économie verte, selon le Wall Street Journal. Le titre dégringolait de 13,5% à 36,08 euros à Francfort vers 11H20 GMT.

Vivendi se distingue grâce à UMG 

En haut du podium parisien, le titre Vivendi progressait de 3,82% à 32,60 euros, profitant d’un relèvement de recommandation de Barclays à «surpondérer» au lendemain de la présentation des perspectives de sa filiale UMG sur le point d’entrer en Bourse, selon l’agence Bloomberg. UMG vise notamment une hausse de 10% de son chiffre d’affaires en 2021.

L’action Bouygues en béton 

Le géant français du BTP Bouygues (+0,70% à 36,12 euros) a connu un haut niveau de bénéfices au premier semestre, à 408 millions d’euros, porté par ses performances dans les télécoms ainsi que par la vente de l’essentiel de ses parts d’Alstom. Le groupe a par ailleurs indiqué jeudi être intéressé par le rachat d’Equans, la nouvelle entité créée par Engie (-0,85% à 12,11 euros) en vue d’une scission de ses activités de services techniques.

Le pétrole repart à la baisse 

Les prix du pétrole reculaient jeudi malgré la publication la veille de stocks de brut en baisse aux Etats-Unis, le marché marquant un palier après trois séances consécutives de hausse.

Vers 11H30 GMT, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 70,68 dollars à Londres, en baisse de 0,84% par rapport à la clôture de la veille.

A New York, le baril américain de WTI pour le même mois perdait 0,94% à 67,72 dollars.

Les deux contrats de référence ont cependant engrangé environ 9% depuis le début de la semaine.

L’euro faisait du surplace (+0,05%) face au billet vert, à 1,1777 dollar.

Le bitcoin reculait de 3,30% à 47.107 dollars, après avoir atteint lundi 50.512 dollars, un plus haut depuis mi-mai.

A lire aussi...