La Bourse de Tokyo a terminé en ordre dispersé mardi, l’indice Nikkei clôturant dans le vert pour la quatrième séance consécutive alors que le Topix finissait en recul, tandis que le dollar repassait la barre des 110 yens pour la première fois depuis mars 2020.

L’indice Nikkei a avancé de 0,16% à 29.432,70 points, tandis que l’indice élargi Topix a perdu 0,78% à 1.977,86 points.

L’indice Topix a notamment été pénalisé par les ordres à la vente liés à l’expiration la veille des droits à toucher des dividendes au titre de l’exercice se terminant le 31 mars. Cette date butoir avait au contraire stimulé le marché lundi.

Malgré cela, «le moral des acteurs du marché reste» au beau fixe, soutenu par les nouvelles positives comme l’avancée de la campagne de vaccination aux Etats-Unis, qui fait espérer une reprise rapide de l’économie, a estimé Toshikazu Horiuchi de IwaiCosmo Securities, interrogé par l’AFP.

Le taux de chômage a par ailleurs stagné au Japon en février à 2,9%, le dispositif d’état d’urgence mis en place en début d’année face à la pandémie de coronavirus pesant moins que prévu sur l’économie, selon des chiffres publiés mardi matin.

A Hong Kong, l’indice Hang Seng gagnait 0,85% en fin de séance. Shanghai a progressé de 0,62% et Shenzhen de 0,47% à la clôture.

RENESAS

Le titre du fabricant nippon de semi-conducteurs a effacé une partie de ses pertes de la matinée pour clôturer en légère baisse de 0,49% à 1.202 yens.

Le groupe a annoncé lors d’une conférence de presse mardi peu avant la clôture que la production devrait pouvoir redémarrer comme prévu d’ici mi-avril dans son usine japonaise endommagée le 19 mars par un incendie, mais qu’une centaine de jours pourraient être nécessaire avant la reprise à 100% des opérations.

Alors que Renesas compte plusieurs géants automobiles japonais et étrangers parmi ses clients, cet incendie menace d’aggraver la pénurie mondiale de semi-conducteurs.

NOMURA HOLDINGS

Le titre Nomura Holdings a aussi regagné une partie du terrain perdu dans la journée pour terminer en léger recul de 0,66% à 599 yens mardi, après sa dégringolade de plus de 16% la veille.

La firme japonaise de services financiers a fait état lundi d’une perte potentielle d’environ 2 milliards de dollars dans l’une de ses filiales américaines, liée à une transaction avec «un client américain».

Il pourrait s’agir d’après l’agence Bloomberg du fonds spéculatif américain Archegos Capital, qui a procédé vendredi à des vente en bloc d’actions notamment de sociétés chinoises cotées à Wall Street, pour un montant de plus de 20 milliards de dollars selon Bloomberg.

Le yen redescendait face au dollar à son plus bas depuis mars 2020, à raison d’un dollar pour 110,19 yens vers 07h00 GMT contre 109,81 yens lundi à 21h00 GMT.

La monnaie japonaise reculait aussi par rapport à l’euro, qui valait 129,39 yens contre 129,18 yens la veille.

L’euro valait 1,1743 dollar contre 1,1765 dollar lundi.

Le marché du pétrole était dans le rouge alors que les investisseurs guettaient le prochain sommet ministériel des principaux pays producteurs, attendu jeudi.

Après 06h50 GMT le prix du baril de brut américain WTI perdait 0,16% à 61,46 dollars et celui du baril de Brent de la mer du Nord reculait de 0,15% à 64,88 dollars.