Le pétrole stable, la prime de risque de l’ouragan Béryl s’estompe

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Vers 12h25, le Brent était atone à 86,24 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), cédait 0,07% à 82,75 dollars.

Les cours du brut s’affichaient quasiment stables mercredi, alors que les craintes de perturbations de l’approvisionnement pétrolier causées par la tempête Béryl se sont atténuées.

Vers 10h25 GMT (12h25 HEC), le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en septembre, était atone à 86,24 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en août, cédait 0,07% à 82,75 dollars.

La veille, le prix de l’or noir avait grimpé après que l’ouragan Béryl a été temporairement classé en catégorie 5, la plus élevée avec des vents supérieurs à 252 km/h et des conséquences «potentiellement catastrophiques.

Ce premier ouragan de la saison, particulièrement précoce, a depuis été relégué en catégorie 4, mardi après-midi.

«La prime de risque liée à la tempête s’est considérablement érodée», constate John Evans, analyste chez PVM Energy, «avec les dernières prévisions selon lesquelles Béryl se transformerait en une simple tempête avant d’entrer dans le golfe du Mexique, et la disparition des risques de ravages potentiels sur les infrastructures pétrolières mexicaines ou américaines».

Béryl s’apprête néanmoins mercredi à toucher la Jamaïque puis les îles Caïmans après avoir fait au moins sept morts et causé des destructions considérables dans le sud-est des Caraïbes.

En début de séance, estime M. Evans, les prix étaient légèrement soutenus après que l’API, la fédération américaine des professionnels du secteur, a fait état mardi, pour la semaine achevée le 28 juin, d’une chute des réserves commerciales de brut d’environ 9,2 millions de barils.

Une baisse des stocks de brut favorise traditionnellement les cours; mais l’API note dans le même temps une augmentation de 2,5 millions de barils pour l’essence la semaine dernière.

Le rapport hebdomadaire de l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA) sur l’état des stocks de pétrole est pour sa part attendu mercredi.

D’autres chiffres récents se contrebalancent, notent les analystes de DNB: ainsi, si «les exportations de pétrole russes sont revenues en territoire positif sur un an après quelques mois de déclin», «les exportations de pétrole des principaux producteurs de l’alliance de l’Opep+ (l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés, ndlr) au Moyen-Orient ont chuté en juin».

Enfin «on s’attend à ce que la demande d’essence aux États-Unis atteigne un pic cette semaine avec les déplacements pour la fête de l’Indépendance» jeudi, complète John Plassard, analyste chez Mirabaud.

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