Le pétrole recule après les stocks américains

AWP

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Le Brent finit en baisse de 0,57% et s’échoue sur le seuil des 68 dollars tandis que le WTI termine sur une perte de 0,31% à 64,60 dollars.

Les prix du pétrole ont un peu baissé mercredi dans le sillage d’une nouvelle augmentation des stocks commerciaux de brut aux Etats-Unis.

Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai a fini à 68,00 dollars à Londres, en baisse de 0,57% ou 39 cents par rapport à la clôture de mardi.

A New York, le baril américain de WTI pour mars a reculé de 0,31%, ou 20 cents, à 64,60 dollars.

Selon un rapport hebdomadaire publié mercredi par l’Agence américaine d’information sur l’Energie (EIA), les stocks de brut ont progressé de 2,4 millions de barils (MB) au 12 mars pour s’établir à 500,8 MB.

Les analystes interrogés par Bloomberg avaient anticipé une hausse de 2,7 MB.

L’augmentation des stocks de brut reste toutefois modeste en comparaison avec la hausse spectaculaire des deux semaines précédentes (+21,6 MB et +13,8 MB).

Ces données indiquent «que le marché commence à revenir à la normale après l’envolée des réserves de brut provoquée par la tempête de neige au Texas», souligne Bart Melek de TD Commodities.

La vague de froid qui a frappé le poumon énergétique des Etats-Unis le mois dernier avait considérablement ralenti les capacités de raffinage, conduisant à une surplus de barils de brut.

Les raffineries ont depuis redémarré, fonctionnant à 76,1% de leur capacité la semaine dernière.

Par ailleurs, le marché semble se préparer à une forte augmentation de la production des pays membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et de leurs alliés de l’Opep+.

Lors de leur dernière réunion, le cartel et ses partenaires, qui s’astreignent à des coupes volontaires depuis l’an dernier, avaient convenu d’une ouverture modérée du robinet de brut à compter d’avril, reconnaissant que les perspectives de demande restaient floues.

Toutefois, estime M. Melek, «afin d’empêcher une brusque hausse des prix au deuxième trimestre, il est probable qu’ils fassent grossir leur offre à un niveau supérieur à la hausse de la demande.»

La probabilité que les stocks mondiaux restent garnis «pourrait bien signifier que le marché de brut subisse des pressions à la baisse dans les prochaines semaines, de manière semblable à ce qu’il s’est produit aujourd’hui», ajoute l’expert.

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