Le pétrole réchauffé par le froid américain, nouveau record pour le Brent

AWP

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Vers 11h45, le Brent gagnait 1,06% à Londres par rapport à mardi, à 64,02 dollars, peu après avoir atteint 64,06 dollars, un prix plus vu depuis le 22 janvier 2020.

Les cours du pétrole s’appréciaient mercredi, le Brent retrouvant un plus haut depuis plus d’un an, soutenus par un environnement favorable pour les prix et des perturbations de l’offre américaine du fait d’une vague de froid historique dans le pays.

Vers 10h45 GMT (11h45 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril gagnait 1,06% à Londres par rapport à la clôture de mardi, à 64,02 dollars, peu après avoir atteint 64,06 dollars, un prix plus vu depuis le 22 janvier 2020.

Le baril américain de WTI pour le mois de mars avançait dans le même temps de 0,85% à 60,56 dollars, après avoir franchi le seuil de 60 dollars lundi, pour la première fois en un an et une semaine après le Brent.

«Les conditions météorologiques extrêmes aux États-Unis restent au centre de l’attention» des marchés du brut, ont souligné les analystes de JBC.

Une vague de froid frappe en ce moment le pays - le thermomètre étant tombé mardi jusqu’à -12 degrés Celsius à Austin, la capitale du Texas - et perturbe la production d’or noir du fait de la mise à l’arrêt de certains puits, de coupures de courant et de perturbation des transports.

Cette situation «augmente la demande d’énergie et dans le même temps perturbe l’approvisionnement dans les principales régions productrices», a expliqué Stephen Innes, d’Axi, un cocktail parfait pour entraîner la hausse des cours.

Carsten Fritsch, de Commerzbank, avance un volume de «plus de 2 millions de barils quotidiens bloqués, en particulier au Texas, qui est de loin le plus grand État (américain) producteur de pétrole».

Cet événement ajoute à l’environnement haussier des cours de brut, en convalescence depuis l’annonce des premiers vaccins contre le Covid-19 début novembre et qui ont accéléré depuis le début d’année notamment grâce au maintien du contrôle de la production par les membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et leurs alliés de l’Opep+.

«L’attention se portera bientôt sur la réunion de l’Opep+ qui aura lieu début mars. Il faudra que le groupe continue à présenter un front uni et discipliné», a conclu M. Innes.

La publication hebdomadaire de l’état des stocks de brut aux Etats-Unis par l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA), habituellement le mercredi, est par ailleurs décalée d’une journée en raison d’un jour férié aux Etats-Unis lundi, le «Presidents’ day».

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