Le pétrole perd du terrain après les stocks de brut américains

AWP

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Le Brent valait 63,65 dollars vers 16h40 à Londres, en baisse de 0,96% par rapport à mardi.

Les prix du pétrole reculaient mercredi en cours d’échanges européens après avoir passé plusieurs heures dans le vert, lestés par une hausse des stocks américains de brut pour la cinquième semaine consécutive.

Vers 16H40 GMT (17H40 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait 63,65 dollars à Londres, en baisse de 0,96% par rapport à la clôture de mardi.

A New York, le baril américain de WTI pour la même échéance perdait 1,30% à 57,68 dollars.

Plus tôt dans la journée, peu avant 12H00 GMT, le Brent avait atteint un plus haut depuis le 24 septembre, à 64,60 dollars le baril.

Les prix ont décroché à la publication des chiffres sur les stocks de pétrole aux Etats-Unis de l’Agence américaine d’information sur l’Energie (EIA) pour la semaine achevée le 22 novembre.

L’EIA a fait état d’une augmentation de 1,6 million de barils des réserves commerciales de brut, là où les analystes interrogés par l’agence Bloomberg anticipaient une baisse de 878.000 barils.

«Ce sont plus encore les stocks d’essence qui ont fait réagir les investisseurs», a commenté David Madden, analyste de CMC Markets.

Ces derniers ont augmenté de 5,1 millions de barils, bien plus que prévu par les analystes qui tablaient sur une hausse de 800.000 barils.

La séance avait pourtant bien commencé pour l’or noir, dans le sillage de la veille, grâce aux signaux positifs envoyés ces derniers jours par Washington et Pékin quant à la conclusion avant la fin de l’année d’un accord commercial partiel, dit de «phase un».

Le président américain Donald Trump a notamment souligné mardi ses bonnes relations avec son homologue chinois Xi Jinping, évoquant «la dernière ligne droite avant de parvenir à un accord très important, peut-être l’un des accords commerciaux les plus importants de l’histoire».

«Les prix du pétrole continuent de profiter de l’optimisme qui gagne les acteurs de marché sur un accord commercial (partiel) imminent entre les Etats-Unis et la Chine», avait estimé Carsten Fritsch, analyste chez Commerzbank, plus tôt dans la journée.

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