Le pétrole en léger repli après les stocks américains

AWP

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Le Brent termine sur un reflux de 0,03% à 83,68 dollars et le WTI finit sur un fléchissement de 0,41% à 78,54 dollars.

Les prix du pétrole ont très légèrement baissé mercredi après une augmentation des stocks de brut aux Etats-Unis plus forte que prévue la semaine dernière.

Le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en avril, a terminé quasi stable (-0,03%) à 83,68 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison le même mois, a reculé de 0,41% à 78,54 dollars.

Durant la semaine achevée le 23 février, les stocks hebdomadaires de brut aux Etats-Unis ont progressé de 4,2 millions de barils alors que les analystes tablaient sur une hausse de 3,71 millions de barils, selon la médiane d’un consensus compilé par l’agence Bloomberg.

Les réserves d’essence ont baissé en revanche de 2,8 millions de barils par rapport à la semaine dernière, exactement ce qu’avaient entrevu les analystes.

Ce gonflement des stocks a eu tendance à peser sur les prix.

Par ailleurs, les investisseurs avaient toujours les yeux sur la situation géopolitique au Moyen-Orient.

«Les incertitudes persistent quant à un éventuel cessez-le-feu à Gaza, tandis que les rebelles houthis au Yémen continuent de perturber le transport maritime sur la mer Rouge, entraînant une hausse des coûts de fret et des retards dans les expéditions», résume John Plassard, analyste chez Mirabaud.

Entre ces pourparlers pour un cessez-le-feu et le gonflement des stocks de brut «il est difficile de maintenir la tendance à la hausse», a aussi commenté Ryan McKay, de TD Commodities.

«Toutefois, même si une trêve intervenait pour le mois du ramadan» qui commence le 10 mars au soir «atténuant les risques pour l’approvisionnement, il est peu probable que cela élimine la prime de risque sur les cours avant qu’il n’y ait une résolution plus permanente du conflit», a ajouté l’analyste.

En parallèle, le marché s’attend à ce que des membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep+) annonce au début du mois de mars la reconduction de leurs coupes volontaires de production pour un nouveau trimestre.

Mais «la décision plausible de l’Opep+ de ne pas toucher aux réductions de production» devrait empêcher les prix de plonger, «plutôt que de les pousser vers 90 dollars le baril et au-delà», a estimé Tamas Varga, analyste chez PVM Energy.

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