wipswiss: Michèle Gottier élue au comité

Communiqué, wipswiss

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Michèle Gottier a été élue au comité à la suite de l’annonce d’un changement de génération au sein de la présidence. Elle se présente pour succéder à Regula Pfister.

wipswiss, le réseau pour les leaders féminins dans le monde immobilier suisse, a tenu hier sa 6e conférence annuelle avec une table ronde de haut de haut vol autour du sujet des «smart cities». Le panel a notamment discuté des concepts de développement qui rendent les villes dites «smart» plus efficaces, technologiquement plus avancées, plus vertes et plus inclusives sur le plan social, ainsi que de la manière dont elles pourront réussir à long terme.

Tout le monde veut être «smart», mais comment définir ce terme et comment y arriver? Les villes prospères où il fait bon vivre ont toujours été «smart» – elles sont capables d’intégrer continuellement les tendances, les besoins changeants et les nouvelles technologies sans devenir pour autant des villes purement numérisées. Souvent, la nécessité rend inventif et incite à trouver des solutions novatrices et intelligentes. Par exemple, le manque d’espace à Singapour ou le manque de budget à Santander et à Madrid. La Smart City a avant tout besoin d’une bonne interaction et d’un échange dynamique entre la société, la politique, l’économie (immobilière), la science, la culture et les in-frastructures.

Sous la direction du Dr Alexandra Bay (Head Group Research chez Swiss Prime Site), Marilyne Andersen (professeure en technologies durables de la construction à l’EPFL et Academic Director Smart Living Lab), Anja Riedle (directrice du programme Smart City, CFF Immobilier) et Anna Schindler (directrice du développement urbain à Zurich, responsable de la stratégie Smart City Zurich) ont discuté entre autres du potentiel de la numérisation, qui est par exemple utilisée par la «Smart City Zurich» au profit de la population, des entreprises et des administrations municipales. Or, les villes dites intelligentes bénéficient également d’éléments analogiques, tels qu’une architecture convaincante et un bon design. Les connaissances scientifiques sur le bien-être et le comportement des usagers des bâtiments et leurs interactions sont également précieuses pour la conception d’es-paces de vie attrayants.

«Une ville dite «smart» fait preuve de courage, rompt avec la réflexion par zones et laisse place à l’expérimentation. Des environnements de test dans lesquels (presque) tout est permis sont con-cevables», résume Alexandra Bay. C’est le cas par exemple de «Basel Wolf», qui poursuit des ambitions en tant que site le plus «smart» de Suisse et qui offre déjà des espaces d’expérimentation à des partenaires établis et à des start-ups.

Changements au sein du comité

Michèle Gottier (Swiss Life Asset Managers) a été élue au comité à la suite de l’annonce faite l’an dernier d’un changement de génération au sein de la présidence. Elle se présente pour succéder à Regula Pfister (ZFV Unternehmungen), qui ne s’est pas présentée à la réélection. Regula Pfister est l’une des co-initiatrices de l’association et y a joué un rôle-clé. Elle a notamment initié le programme de mentorat, dont elle a contribué au succès avec beaucoup d’enthousiasme et un bon flair pour les mentors et les mentorés. Le mot de la présidente Anita Horner: «Nous remercions Regula pour son grand engagement envers wipswiss et pour ses énormes connaissances dont nous avons pu profiter. Nous sommes ravies d’avoir trouvé Michèle, un nouveau membre du comité avec un excellent réseau, également en Suisse romande, pour promouvoir davantage le dialogue suprarégional. Elle sera également responsable du programme de mentorat dès cette année».

Au 21 mars 2019, le nouveau comité se compose comme suit: Anita Horner (Cardis Sotheby’s International Realty), Andrea Rohrer (Pestalozzi Rechtsanwälte AG), Nathalie Bonalumi (Pianifica Development Sagl), Erika Ingold (CFF SA) ainsi que Carine Hayoz (all arch projektentwicklung & be-ratung) et Michèle Gottier (Swiss Life Asset Managers).