USA: baisse de 6,6% des ventes des logements anciens en février

AWP

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Selon la Fédération nationale des agents immobiliers américains, 6,22 millions d’objets ont été vendus contre 6,69 millions en janvier. Les analystes tablaient sur 6,50 millions.

Les ventes de logements anciens aux Etats-Unis ont baissé de 6,6% en février, entravées par un niveau des stocks de biens disponibles «historiquement bas» et une vague de mauvais temps dans certaines parties du pays, a annoncé lundi la Fédération nationale des agents immobiliers américains (NAR).

Les ventes se sont établies à 6,22 millions contre 6,69 millions en janvier. C’est moins qu’attendu par les analystes (6,50 millions).

Mais sur un an, les ventes ont bondi de 9,1%, relève la Fédération dans un communiqué, signe de la bonne tenue du marché immobilier qui profite des bas taux d’intérêt.

«Malgré la baisse des ventes de maisons en février - que j’attribuerais à des stocks historiquement bas - le marché dépasse toujours les niveaux prépandémiques», a ainsi observé Lawrence Yun, économiste en chef de NAR.

Le stock total de logements anciens en vente à la fin du mois de février s’élevait à 1,03 million, comme en janvier mais en baisse de 29,5% par rapport à février 2020.

M. Yun a par ailleurs mis en garde contre un possible ralentissement de la croissance du marché dans les mois à venir en raison de la hausse des prix des biens immobiliers et de la hausse des taux hypothécaires qui vont réduire l’accessibilité des logements en particulier pour les ménages les plus modestes.

Le prix médian d’une maison individuelle s’est ainsi établi à 317.100 dollars, en progression de 16,2% comparé à février 2020.

«Je m’attends toujours à ce que les ventes de cette année soient meilleures que celles de l’année dernière», a ajouté l’économiste. Car «de nombreux Américains ont économisé de l’argent et il est fort possible qu’une fois que le pays rouvrira complètement, ces réserves se libèreront dans l’économie».

Les ventes de logements anciens ont atteint en 2020 leur niveau le plus haut depuis 2006, quand les achats immobiliers étaient particulièrement nombreux avant la crise financière.

Le secteur immobilier est le grand gagnant de la crise provoquée par la pandémie grâce aux taux d’intérêt très bas et au large recours au télétravail. Il a permis à de nombreuses familles de s’éloigner des centres-villes et donc d’acheter un logement plus grand, qu’il s’agisse d’une résidence principale ou secondaire.

Ce nouveau mode de travail devrait persister au moins en partie même après la vaccination généralisée de la population.

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