Le marché de la propriété résidentielle connaît un essor marqué: au quatrième trimestre 2024, l’intérêt pour l’accession à la propriété a nettement augmenté. Le nombre d’acheteurs prêts à faire l’acquisition d’un bien immobilier pourrait encore croître dans les mois à venir.
Les principales conclusions du rapport de marché Neho pour le quatrième trimestre 2024 sont les suivantes:
Après la baisse des taux directeurs en décembre 2024, une nouvelle réduction à 0% est attendue. Toutefois, selon les prévisions actuelles, la marge de diminution des taux hypothécaires à taux fixe semble presque épuisée.
Le second semestre 2024 a montré une forte reprise: 14% de biens immobiliers en plus ont été mis sur le marché au quatrième trimestre par rapport à l’année précédente. De plus, 53% d’acheteurs supplémentaires étaient actifs sur la plateforme Neho.
Les prix de la propriété résidentielle ont augmenté de 3,4% pour les maisons individuelles et de 4,3% pour les appartements en copropriété par rapport à l’année précédente. En comparaison trimestrielle, la hausse est de 0,6% et 0,9%. Le CEO de Neho, Eric Corradin, explique pourquoi la baisse des prix tant annoncée ne s’est toujours pas matérialisée.
Les prix de l’immobilier ont augmenté dans chacune des huit grandes régions suisses, tant en comparaison trimestrielle qu’annuelle.
Les incertitudes géopolitiques et l’instabilité macroéconomique freinent l’activité du marché, mais sont actuellement compensées par un environnement de taux favorable.
Suppression de la valeur locative: la réforme de la fiscalité immobilière est plus proche que jamais. Eric Corradin explique les conséquences pour les propriétaires et pourquoi cette suppression pourrait avoir un effet psychologique positif.
Après un premier semestre 2024 en demi-teinte, Neho a réalisé une forte progression au second semestre, dépassant les attentes en termes de mandats et de transactions.
Eric Corradin, CEO de Neho, s’exprime sur les récentes évolutions du marché: «L’année à venir sera marquée par un marché stable avec une activité accrue. Compte tenu des faibles taux d’intérêt, nous prévoyons une augmentation modérée de l’offre et de la demande. Les acheteurs ne devraient pas attendre une baisse des prix, mais plutôt saisir les opportunités qui se présentent.»