Les baisses de taux stimulent les hypothèques à taux fixe, mais pas encore les prix de l’immobilier

Communiqué, MoneyPark

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Les prix de vente des maisons individuelles en Suisse ont baissé de 2,2% au premier semestre 2024, alors qu'ils avaient encore augmenté de 4,5% au second semestre 2023.

Les points clés en bref

Marché immobilier

  • Les prix de vente des maisons individuelles en Suisse ont baissé de 2,2% au premier semestre 2024, alors qu'ils avaient encore augmenté de 4,5% au second semestre 2023.
  • Les appartements ont enregistré une légère hausse de 0,5% au premier semestre 2024. Ceci après une hausse de 1,6% au deuxième semestre 2023.
  • Les prix ont baissé, en particulier en Suisse romande. Alors qu'en Suisse alémanique, les maisons individuelles ont enregistré une baisse de 1,3% et les appartements une hausse de 0,6% au cours du semestre écoulé, les maisons ont perdu 4,0% et les appartements 0,2% en Suisse romande.

Marché hypothécaire

  • Malgré les deux baisses du taux directeur de la Banque nationale suisse (BNS) au premier semestre, les hypothèques Saron n'ont pas été le premier choix. Au contraire, la demande d'hypothèques Saron a de nouveau fortement reculé au premier semestre 2024.
  • En revanche, les hypothèques fixes à court terme ont atteint un niveau record avec 15% du volume distribué.
  • L'hypothèque sur dix ans atteint une très grande popularité, en particulier en Suisse romande, tandis qu'en Suisse alémanique, ce sont les hypothèques d'une durée de cinq à neuf ans qui ont été le plus souvent conclues.
  • La poursuite de la baisse de la part des hypothèques Saron et l’augmentation de leurs marges coûtent aux banques des parts significatives en termes de volume distribué. Fin 2022, les banques représentaient encore 75% du volume distribué, alors qu'au premier semestre 2024, elles n'en représentaient plus qu'un peu plus de la moitié.
  • Les caisses de pension comme les compagnies d’assurance ont saisi l’occasion et augmenté leurs parts de marché grâce à des conditions intéressantes. Au premier semestre 2024, leur part conjointe représentait près de 50%: un nouveau record.

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