Hiag renoue avec les bénéfices et le dividende en 2020

AWP

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Pour 2021, la direction table sur une hausse des revenus de loyers et une baisse des taux de vacance.

La société immobilière Hiag est retournée dans la zone bénéficiaire l’année dernière, proposant du coup de reprendre le versement d’un dividende aux actionnaires. Pour 2021, la direction table sur une hausse des revenus de loyers et une baisse des taux de vacance.

En 2020, les recettes de loyers ont baissé de 2,7% à 59,7 millions de francs. En calcul annualisé, ce chiffre clé a par contre progressé de 2,2%, a indiqué lundi la société bâloise dans un communiqué.

Grâce à des revalorisations immobilières positives de 27 millions, contre un effet négatif de 16,8 millions en 2019, Hiag a bouclé l’exercice sur un résultat brut d’exploitation (Ebitda) positif de 70,3 millions, après une perte opérationnelle de 38,4 millions un an plus tôt.

Le bénéfice net a suivi la même voie, s’établissant à 55,2 millions, contre une perte nette de 70,7 millions en 2019. L’exercice précédent, Hiag avait souffert de deux éléments exceptionnels, à savoir la faillite d’un de ses principaux locataires (Rohner), ainsi que l’abandon du développement de la plateforme cloud (informatique en nuage) de sa filiale Hiag Data, qui avait pesé sur le résultat à plus de 70 millions.

Le taux de vacance a pour sa part été amélioré de 3 points de pourcentage à 13,2% et la valeur du parc immobilier s’est améliorée de 4,2% à 1,6 milliard de francs.

Les chiffres présentés par l’entreprise bâloise sont conformes, voire supérieurs aux prévisions des analystes interrogés par AWP.

Le dividende proposé de 2,30 francs par action au titre de 2020 dépasse quant à lui les 2,23 francs attendus en moyenne par les spécialistes. Les actionnaires avaient dû renoncer à leur rétribution pour 2019 après le plongeon de résultats.

Pour 2021, la direction de Hiag s’attend à une nouvelle hausse des recettes de loyers et les taux de vacance doivent être réduits davantage. L’entreprise envisage de nouvelles acquisitions pour relever la valeur de son portefeuille, tout en n’excluant pas à des cessions à des fins «d’optimisation».

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