Voiture connectée: Bâloise lance un projet pilote

AWP

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L’assureur Bâloise lance un projet-pilote de voiture connectée avec la jeune pousse ryd Suisse, dont le but est notamment de rendre la conduite plus sûre.

L’assureur Bâloise lance un projet-pilote de voiture connectée avec la jeune pousse ryd Suisse, dont le but est notamment de rendre la conduite plus sûre. Les données recueillies permettront aux automobilistes d’analyser leur comportement et, en fonction des résultats, d’être récompensés par des points et des bons valables auprès de partenaires.

Selon un communiqué publié vendredi, les participants au projet se voient remettre un boîtier à placer dans la voiture, relié à une application pour smartphone. Ils peuvent ainsi obtenir des alertes antivol, une localisation en temps réel et annoncer directement un dommage via l’application, par exemple. Le conducteur est informé et averti le cas échéant de l’état de la batterie et du taux de remplissage du réservoir à essence.

Les frais d’utilisation sont répertoriés, ainsi que le déroulement des trajets, ce qui permet aux détenteurs de mieux connaître leurs habitudes. «Nous posons ainsi un nouveau jalon vers la mobilité connectée», se félicite dans le communiqué Andreas Schumacher, directeur de ryd Suisse. La confidentialité des données est «garantie».

Axa à l’origine

Comme annoncé en début d’année, ryd Suisse a été fondé par l’assureur français Axa, en collaboration avec la start-up allemande ThinxNet, active dans le secteur de l’internet des objets. L’idée est de mettre en place un système de rémunération des conducteurs les plus prudents. Une offre pilote avait été testée en 2018 auprès de 500 clients.

Une précédente tentative n’avait pas été couronnée de succès. Fin 2016, Axa avait cessé la commercialisation de son «Drive Recorder», un appareil télématique qui enregistrait le comportement au volant des jeunes conducteurs (toujours dans le but annoncé de réduire les primes des «plus méritants»). Des problèmes liés à l’enregistrement des données avaient entraîné l’arrêt de l’opération, qui avait concerné 6500 clients.

L’appareil, utilisé pendant deux ans, était proposé aux conducteurs jusqu’à 26 ans. Il enregistrait la vitesse, l’accélération, les kilomètres parcourus, la date, l’heure et le type de route. La conduite était ensuite évaluée sur la base de ces données, puis comparée à celle d’autres clients. En adoptant une conduite prudente, les jeunes assurés pouvaient ainsi réduire le montant de leur prime d’assurance.

Malgré les soucis techniques, l’assureur s’était alors dit convaincu «du potentiel élevé des solutions télématiques». Le «Crash Recorder» (enregistreur de données en cas d’accidents) avait du reste été maintenu.

La Vaudoise de son côté a commercialisé il y a trois an un dispositif d’évaluation de la conduite, baptisé Avenue Smart, avec pour but d’enregistrer les données d’accélération, de freinage et la prise de virages et de «récompenser la prudence au volant».

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