Raiffeisen: le rapport de la Finma mettrait en cause Patrik Gisel

AWP

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Le régulateur qualifie de «risques pourris» les relations commerciales avec Leonteq, selon la SonntagsZeitung. La banque dément la mise en cause du CEO.

L’affaire de l’ancien patron de Raiffeisen, Pierin Vincenz, continue de provoquer des remous. La Sonntagszeitung a affirmé que le rapport final de l’Autorité de surveillance des marchés financiers (Finma) sur Raiffeisen Suisse met aussi en cause l’actuel patron Patrik Gisel (qui a depuis annoncé son départ fin 2018, ndlr. Lire l’article Patrik Gisel quitte la direction de Raiffeisen.)

Selon ce rapport, les relations commerciales avec la société financière Leonteq sont qualifiés de risques pourris, a affirmé le journal dominical. Dans une réaction diffusée dimanche soir, la banque a réaffirmé que le rapport de la Finma ne met pas en cause M. Gisel.

La SonntagsZeitung parle de risques scabreux et de risques pour un volume de plus d’un demi milliard de francs. Alors que des crédits de ce montant représentent un risque pourri ils n’ont pas été présentés comme tels au conseil d’administration, mais ont été autorisés directement par la direction. Ces affaires ont été conclues du temps de M. Vincenz, qui dirigeait Raiffeisen jusqu’en septembre 2015. Son vice-directeur était Patrik Gisel.

Dans sa prise de position, la banque affirme que l’article du journal dominical ne tient pas compte d’éléments essentiels et laisse de l’espace à des erreurs d’interprétation. Elle estime que le titre du journal est faux et que le rapport de la Finma ne met pas en cause Patrik Gisel.

 

(Article corrigé suite aux précisions de Raiffeisen Suisse: dans le premier paragraphe, le rapport de la Finma concerne Raiffeisen Suisse)
 

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