Nordea bondit en Bourse après un troisième trimestre meilleur que prévu

AWP

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Le bénéfice net s’est établi à 837 millions d’euros contre une perte de 332 millions au troisième trimestre 2019, qui avait été grevé par des dépréciations d’actifs.

La banque nordique Nordea a publié vendredi des résultats trimestriels meilleurs que prévu, dus notamment à une hausse des prêts, propulsant son action vers le haut.

L’action prenait plus de 5% en milieu de matinée à la Bourse d’Helsinki.

Le bénéfice net s’est établi à 837 millions d’euros (près de 900 millions de francs) contre une perte de 332 millions au troisième trimestre 2019, qui avait été grevé par des dépréciations d’actifs.

Le résultat est porté par une hausse des prêts dans l’activité clients, conjuguée à une réduction des coûts et des pertes sur prêts (+2 millions d’euros contre -331 millions au troisième trimestre 2019). Les analystes tablaient en moyenne sur 82 millions de pertes de crédit.

«Nous avons constaté une nette amélioration des performances dans tous les principaux domaines au cours du troisième trimestre», a noté le PDG de la banque Frank Vang-Jensen, cité dans le rapport.

«Les revenus nets d’intérêts ont augmenté de 6% par rapport au troisième trimestre de 2019, le taux de croissance le plus élevé depuis 2012, en raison de l’augmentation des volumes de prêts hypothécaires et des parts de marché, ainsi que de la hausse des prêts aux PME», a-t-il ajouté.

Au cours du dernier trimestre, les coûts d’exploitation ont reculé de 6% et le ratio coûts/revenus s’est affiché en baisse, à 52%. Nordea vise un ratio de 50% en 2022.

Le résultat d’exploitation repasse dans le vert sur un an, à près de 1,1 milliard, tandis que les analystes escomptaient seulement 884 millions d’euros.

Le produit net bancaire a progressé de 4% sur un an, à 2,2 milliards d’euros.

Pour 2020, Nordea table sur une baisse des coûts, inférieurs à 4,7 milliards d’euros, conforme aux prévisions précédemment annoncées.

Dans le même temps, le groupe réitère sa projection pour les pertes nettes sur prêts «inférieures à 1 milliard d’euros» pour l’ensemble de l’année.

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