Lloyds: bénéfice 2020 divisé par trois avec la pandémie

AWP

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L’année précédente, le bénéfice avait déjà chuté de 38% à 2,46 milliards de livres à cause des dédommagements dans le cadre du scandale PPI.

La banque britannique Lloyds a vu son bénéfice net part du groupe divisé par près de trois l’an dernier à 865 millions de livres (1,11 milliard de francs) en pleine pandémie de coronavirus.

L’année précédente, le bénéfice avait déjà chuté de 38% à 2,46 milliards de livres à cause des dédommagements dans le cadre du scandale d’assurance crédit PPI qui remonte aux années 1990 et a coûté plus de 20 milliards de livres à Lloyds.

En 2020, les profits du groupe ont notamment pâti d’une charge de 4,2 milliards de livres pour «refléter la détérioration des perspectives économiques» à cause du virus. Le chiffre d’affaires a également plongé de 30% à 29,2 milliards de livres, d’après un communiqué mercredi.

«La performance financière du groupe cette année a souffert de la pandémie. Nous voyons à présent des développements positifs y compris l’augmentation à 10,2 milliards de livres de nos prêts immobiliers au cours du deuxième semestre et des dépôts s’élevant à 39 milliards de livres pour l’année», a commenté le directeur général Antonio Horta-Osorio, sur le départ.

Il quittera le groupe en avril, remplacé par Charlie Nunn, jusqu’alors l’un des hauts dirigeants d’HSBC, et qui prendra ses fonctions le 16 août.

Il souligne toutefois que «des incertitudes importantes demeurent» avec la pandémie et la sortie du troisième confinement en Angleterre, ou l’efficacité des campagnes de vaccination au Royaume-Uni et dans le monde.

Le groupe dit avoir une position financière «solide» et veut distribuer un dividende de 57 cents par titre, «le maximum autorisé par les directives gouvernementales», qui demandaient une annulation ou un minimum de dividendes versés pour allouer les ressources des banques aux prêts et à la relance économique plutôt qu’aux actionnaires.

Enfin Lloyds assure faire «des progrès dans la mise en place de nos objectifs de réduction d’émissions (de CO2) financées pour atteindre la neutralité carbone d’ici 2050» et dit mettre l’accent sur la finance verte en apportant notamment des fonds pour les projets d’énergie renouvelables, pour l’acquisition de véhicules électriques.

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