Crédit Agricole gonfle ses bénéfices au troisième trimestre

AWP

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La société dirigée par Philippe Brassac a tiré profit de l’évolution favorable de la quasi-totalité de ses métiers.

«Nous avons poursuivi notre développement dans la ligne du plan à moyen terme, que ce soit par l’intégration réussie des acquisitions récentes ou la croissance organique de tous ses métiers», s’est félicité Philippe Brassac.

Crédit Agricole, l’entité cotée du groupe bancaire mutualiste, a vu son bénéfice net augmenter de 3,2% sur un an au troisième trimestre 2018. L’établissement français a tiré profit de l’évolution favorable de la quasi-totalité de ses métiers.

De juillet à fin septembre, le bénéfice net a atteint 1,1 milliard d’euros (1,25 milliard de francs), contre 1,07 milliard sur la même période un an plus tôt, a précisé mercredi la banque dans un communiqué financier. Ce résultat est meilleur que ne l’attendaient les analystes sondés par Factset, lesquels tablaient en moyenne sur un résultat net en léger repli à 1,06 milliard.

En outre, une fois neutralisés divers éléments exceptionnels négatifs et non liés à l’activité bancaire proprement dite, les performances du groupe affichent un visage encore meilleur avec un bond d’un peu plus de 17% du bénéfice net «sous-jacent». Il s’agit du meilleur résultat ajusté pour ce trimestre depuis la crise financière de 2008.

Le produit net bancaire, équivalent du chiffre d’affaires pour le secteur bancaire, a quant à lui progressé de 5% sur un an à 4,8 milliards d’euros, faisant cette fois légèrement moins bien que ne l’attendait le consensus Factset.

Charges sous contrôle

«Au troisième trimestre, Crédit Agricole SA a poursuivi son développement dans la ligne du plan à moyen terme, que ce soit par l’intégration réussie des acquisitions récentes ou la croissance organique de tous ses métiers», s’est félicité Philippe Brassac, le directeur général de la banque, cité dans le communiqué. En outre, «les charges restent bien maîtrisées», met en avant le banquier.

Dans le détail, tous les métiers du groupe ont contribué à la progression, à l’exception du pôle Services financiers spécialisés, soit les activités de crédit à la consommation, de crédit-bail, d’affacturage). Celles-ci ont dégagé un bénéfice net en stagnation sur un an dans un «contexte de marché plus difficile», souligne CASA.

Outre une dynamique commerciale soutenue, notamment dans l’assurance, la gestion d’actifs ou la banque de détail, le groupe a aussi profité d’une nouvelle baisse de son coût du risque. Cet indicateur intègre notamment les provisions réalisées pour palier d’éventuels défauts de remboursement sur les crédits accordés par la banque.

Sur les neuf premiers mois de l’année, Crédit Agricole a engrangé un bénéfice net de 3,4 milliards d’euros, en progression de 4% sur un an. Toilettée des effets exceptionnels, la hausse atteint 9,5%.

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