Crédit Agricole SA: bénéfice net trimestriel en petite hausse

AWP

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La société dirigée par Philippe Brassac a été portée principalement par sa division de gestion d’actifs et d’assurances.

Crédit Agricole SA, l’entité cotée en Bourse de la banque mutualiste, a fait état mardi d’une hausse de 1,2% de son bénéfice net au premier trimestre, rendu atypique par de multiples effets exceptionnels, de périmètres et de changes.

Sur les trois premiers mois de l’année, la banque verte a engrangé un bénéfice net de 856 millions d’euros contre 845 millions un an plus tôt, a-t-elle fait savoir dans un communiqué.

L’établissement fait ainsi mieux que ne l’attendait le consensus d’analystes compilé par le fournisseur de données Factset, qui tablait sur 793 millions d’euros.

A lui seul, ce résultat ne suffit toutefois pas à décrire l’activité de la banque sur les trois premiers mois de l’année: celle-ci a notamment perçu un gain exceptionnel de 68 millions d’euros lié - entre autres - à divers retraitements comptables consécutifs à l’achat fin 2017 de trois caisses régionales en Italie.

Corrigé de ces effets exceptionnels, le bénéfice net montre un visage nettement moins flatteur et affiche un recul de plus de 10%, en raison notamment d’une succession de charges liées pêle-mêle à l’abandon de certaines activités, diverses dépenses réglementaires et des variations de changes négatives qui ont pesé sur ses résultats.

La banque préfère toutefois gommer ces divers éléments pour donner une meilleure vision de ses performances d’exploitation proprement dites.

Ainsi, en neutralisant les effets de périmètre et de change, et en excluant les charges réglementaires, le bénéfice net du groupe ressort en progression de presque 9% sur un an au premier trimestre.

Dans le détail, Crédit Agricole a été porté principalement par sa division de gestion d’actifs et d’assurances, qui a enregistré une hausse soutenue de ses recettes et de ses bénéfices.

Ces performances ont contribué à compenser le ralentissement des activités de marché dans un contexte d’attentisme peu porteur, conjugué à la dépréciation du dollar qui a dégradé les recettes réalisées hors de la zone euro.

En banque de détail, présente principalement en France et en Italie, le groupe revendique «un fort dynamisme en crédit et collecte» qui a contribué à faire progresser le chiffre d’affaires, même si l’environnement très pénalisant de taux bas a continué à peser sur les bénéfices.

«Nous sommes parfaitement en ligne pour atteindre nos objectifs 2019», a assuré Philippe Brassac, le directeur général, cité dans le communiqué.

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