Commerzbank : bénéfice trimestriel meilleur que prévu

AWP

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La banque allemande présidée par Martin Zielke a dégagé un bénéfice net part du groupe de 218 millions d’euros entre juillet et septembre.

La deuxième banque allemande Commerzbank a dévoilé jeudi un bénéfice net au troisième trimestre légèrement supérieur aux attentes, sur fond de virage numérique et de nouveaux gains de clientèle.

Entre juillet et septembre, l’établissement francfortois a dégagé un bénéfice net part du groupe de 218 millions d’euros (250 millions de francs), certes bien inférieur au solde de 467 millions d’euros d’il y a un an, qui était gonflé par des effets exceptionnels. Le résultat cette année est lui supérieur aux 208 millions d’euros attendus par les analystes interrogés par le prestataire de services financiers Factset.

Le résultat opérationnel (Ebit), à 331 millions d’euros, est également en net retrait par rapport aux 623 millions d’euros obtenus l’an dernier, mais dont 502 millions étaient notamment liés à des gains sur des cessions immobilières, sans rapport avec l’exploitation.

La banque poursuit sa stratégie consistant à glaner un maximum de nouveaux clients pour anticiper les recettes de demain, quand les taux d’intérêt auront remonté.

Les recettes globales ont représenté 2,19 milliards d’euros entre juillet et septembre, légèrement au-dessus du consensus des analystes, en étant tirées par la banque des particuliers, alors que la demande de crédit des entreprises est restée atone.

Ces deux branches ont gagné en net 117.000 clients nouveaux sur le trimestre et 900.000 depuis octobre 2016.

«Cela montre que notre stratégie est juste: nous croissons dans un marché fortement concurrentiel», a estimé Martin Zielke, président du directoire de la banque, cité dans un communiqué.

«Nous avons largement augmenté la qualité de nos résultats depuis un an», selon Stephan Engels, directeur financier de l’établissement.

Pour l’année en cours, la banque s’attend toujours côté recettes à une hausse dans la banque des particuliers contre un tassement chez la clientèle d’entreprises, tandis que les coûts sont attendus à hauteur de 7,1 milliards d’euros, incluant des investissements pour négocier son virage vers le numérique.

La banque, dont l’État allemand est toujours actionnaire à près de 16%, confirme également qu’elle compte distribuer un dividende de 20 centimes par action au titre de l’exercice 2018, après un gel de plusieurs années.

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