Des perspectives encourageantes

Damien Buchet, Principal Global Investors

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La hausse de l’inflation mondiale qui a suivi la crise de la COVID et les efforts déployés par les banques centrales des pays développés pour rattraper leur retard ont fait chuter les obligations mondiales et renforcé l’USD.

Les tendances négatives qui ont affecté la dette des marchés émergents (DME) au cours de la majeure partie des années 2021 et 2022 se sont largement transformées en tendances positives, principalement grâce à l’action rapide des banques centrales qui a permis aux marchés émergents d’atteindre un pic d’inflation et de commencer à stabiliser leurs taux plus rapidement que leurs homologues des marchés développés. Les risques liés à la classe d’actifs étant bien identifiés et pleinement pris en compte, la DME d’aujourd’hui permet aux investisseurs de bénéficier d’un revenu élevé, d’une baisse limitée et d’une diversification favorable.

La dette des marchés émergents (DME) a dû faire face à de nombreux challenges en 2022. La hausse de l’inflation mondiale qui a suivi la crise de la COVID et les efforts déployés par les banques centrales des pays développés pour rattraper leur retard ont fait chuter les obligations mondiales et renforcé l’USD. Par ailleurs, la politique chinoise de «zéro COVID» et les défaillances en série du secteur immobilier ont freiné l’activité économique. Toutefois, ces difficultés se sont considérablement atténuées aujourd’hui, et la DME redevient une option attrayante pour les investisseurs.

  • Les banques centrales de la plupart des pays émergents, qui ont commencé à relever leurs taux en 2021, bien avant leurs homologues des pays développés, envisagent maintenant de réduire leurs taux pour s’éloigner de leurs niveaux très élevés, ce qui pourrait permettre d’obtenir des rendements attrayants et d’améliorer les rendements des obligations libellées en monnaie locale. En outre, dans un contexte de stabilité de l’USD, les monnaies des pays émergents commenceront probablement à regagner du terrain.
  • Aujourd’hui, la plupart des défaillances des dettes souveraines des pays émergents ont déjà eu lieu et devraient rester confinées à certains pays périphériques dont l’importance systémique est faible.
  • La marge de croissance des pays émergents par rapport aux pays développés sera probablement à son plus haut niveau depuis 10 ans en 2023 et pourrait encore augmenter en 2024.
  • La DME a déjà fait l’objet de flux sortants sans précédent en 2022, laissant la classe d’actifs à des valorisations attrayantes et largement sous-détenue, ce qui en fait probablement l’une des transactions les plus asymétriques du marché mondial des obligations.

Avec ses risques bien identifiés et pleinement pris en compte, la DME permet aux investisseurs de bénéficier d’un revenu élevé, d’une baisse limitée et d’une diversification avantageuse.

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