Nette baisse du chômage en Suisse au deuxième trimestre

AWP

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Le taux de chômage calculé selon les indications du BIT a reculé de 0,4 point sur un an, à 4,2%, indique l’OFS.

La situation sur le marché du travail s’est améliorée au deuxième trimestre en Suisse. Le taux de chômage calculé selon les indications du Bureau international du Travail (BIT) a reculé de 0,4 point sur un an, à 4,2%, indique mardi l’Office fédéral de la statistique (OFS). Corrigé des variations saisonnières, la contraction atteint 0,1 point à 4,5%.

Le nombre de personnes actives disposant d’un emploi ont progressé de 1,1% à 5,1 millions. La progression est très marquée pour les femmes (+2,0%), tandis que la statistique a stagné (+0,3%) chez les hommes, révèle l’enquête suisse sur la population active (ESPA).

Calculée en équivalents plein temps (ept), la hausse a atteint 1,0%. Le nombre de postes à 100% n’a que légèrement augmenté (+0,2%) chez les hommes, bien moins que chez les femmes (+2,3%). La statistique corrigée des variations saisonnières présente une hausse respective d’ept de 0,4% et 0,3%.

Le chômage des jeunes (15-24 ans) a reculé à 6,2%, contre 6,4% douze mois auparavant. Du côté des seniors, la proportion de sans emploi est restée inchangée à 3,9%.

Le chômage de longue durée - soit un an ou plus - concernait 84’000 personnes à fin juin, contre 93’000 au terme du deuxième trimestre 2018. La durée médiane de la période de chômage n’a pratiquement pas bougé, à 269 jours.

Temps partiel en hausse

L’OFS a constaté également un recours plus fréquent au travail à temps partiel, qui concernait à fin juin quelque 1,8 millions de personnes (+1,9%). Dans ce groupe, 365 000 travailleurs étaient en sous-emploi, c’est-à-dire qu’ils souhaitaient travailler davantage.

Entre avril et juin, la main d’oeuvre étrangère s’est étoffée de 2,7% sur un an, à 1,6 million de personnes. Le nombre de travailleurs suisses occupés a fait du surplace (+0,3%) à 3,5 millions. Parmi les étrangers, les titulaires d’un autorisation d’établissement temporaire (permis L ou B) ont connu la plus forte poussée (+5,7%). Les frontaliers (+1,7% à 320’000 personnes) et les permis C (+1,4%) viennent ensuite.

Les titulaires d’un permis L mais qui sont en Suisse depuis moins de 12 mois ont en revanche reculé (-0,6%) dans la statistique.

Calculé sur la base des personnes actives, le taux de chômage publiés par l’OFS permet une comparaison internationale, contrairement aux chiffres du Secrétariat d’Etat à l’économie (Seco), qui prennent en compte les personnes inscrites à un Office régional de placement. En juillet, le taux de chômage compilé par le Seco atteignait 2,1% de la population.

Avec un chômage BIT à 4,2% de la population active, la Suisse présente néanmoins une situation meilleure à celle prévalant dans l’Union européenne (6,3%) et dans la zone euro (7,5%), malgré des baisses significatives des sans-emploi sur le Vieux continent.

Le chômage des jeunes s’est également contracté, mais reste à un niveau très élevé en Europe, respectivement de 14,1% et 15,6%.

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