Wall Street finit sur des records après la Fed

AWP

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Le Dow Jones grimpe de 1,03% à 39’512,13 points, le Nasdaq bondit de 1,25% à 16’369,41 points et le S&P 500 monte de 0,89% à 5’224,62 points.

La Bourse de New York a célébré avec enthousiasme le fait que la banque centrale américaine (Fed) continue de projeter trois baisses de taux cette année, même si elle a laissé les taux élevés inchangés.

Les trois indices newyorkais ont inscrit de nouveaux records: le Dow Jones a gagné 1,03% à 39’512,13 points, le Nasdaq a bondi de 1,25% à 16’369,41 points et le S&P 500 a avancé de 0,89% à 5’224,62 points.

Tous les yeux ont été braqués sur l’issue de la réunion du comité monétaire de la Réserve fédérale et sur la conférence de presse du président Jerome Powell.

La Fed a réservé une bonne surprise aux marchés. Les traders craignaient que, vu les sursauts de l’inflation qui peine à reculer ces deux derniers mois, la Fed ne réduise de trois à deux son projet de baisses des taux cette année.

Mais il n’en a rien été et les membres du Comité espèrent pouvoir assouplir la politique monétaire avec trois baisses de 25 points de base.

Ils ont par ailleurs relevé les perspectives de croissance du PIB à 2,1% pour 2024, maintenu la projection d’inflation à 2,4%, selon l’indice PCE et réduit la prévision du taux de chômage de 4,1% à 4%.

«Nous sommes fermement déterminés à ramener l’inflation à 2% au fil du temps. C’est notre objectif et nous atteindrons cet objectif. Les marchés croient que nous y parviendrons et nous devons le croire», a martelé M. Powell. Pour 2025 toutefois, alors que l’inflation sera, selon la Fed, à 2,2%, la banque centrale pense baisser les taux seulement trois fois au lieu de quatre fois projetées auparavant.

Pour Ryan Sweet, d’Oxford Economics, «une grande incertitude demeure» sur l’évolution des taux d’intérêt l’année prochaine surtout lorsque l’on sait «que l’issue de l’élection présidentielle aura de grandes implications sur l’économie et l’orientation de la politique monétaire».

Sur le marché obligataire, la réaction a été abrupte pour les taux courts à deux ans qui ont plongé à 4,61% contre 4,68% en réaction à la position de la Fed.

Les taux sur les bons du Trésor à dix ans se sont détendus dans une moindre mesure à 4,27% contre 4,29%.

Du côté des valeurs, les grands noms de la tech sensibles aux coûts du capital pour leurs investissements ont tous pris plus de 1% comme Amazon (+1,28%), Meta (+1,87%), Apple (+1,47%) ou alphabet (+1,19%).

Le fabricant de processeurs Intel a avancé de 0,36% après que la Maison Blanche a dévoilé mercredi un ensemble d’aides et de subventions de près de 20 milliards de dollars, dont 8,5 milliards de dons pour que le groupe augmente sa production de composants incontournables.

Les titres de Chipotle Mexican Grill, la chaîne de restauration rapide, ont grimpé de 3,48%. Un fractionnement des actions, qui naviguent au-dessus de 2.985 dollars, va multiplier les titres en circulation à hauteur de 50 pour une, a indiqué le groupe qui va proposer cette division à la prochaine assemblée générale des actionnaires en juin.

La société Chipotle était entrée en Bourse en 2006 au prix de 22 dollars l’action.

Le groupe de divertissements américain Paramount Global (CBS) a vu ses titres s’envoler de 11,80% à 12,51 dollars alors que le groupe d’investissements américain Apollo Global Management propose d’acheter son activité Hollywoord Studio pour 11 milliards de dollars, selon le Wall Street Journal.

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