Le pétrole clôt en hausse avant un long week-end aux Etats-Unis

AWP

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Le Brent termine sur un gain de 1,24% à 76,61 dollars et le WTI finit sur une augmentation de 1,64% à 71,78 dollars.

Le pétrole a terminé en hausse vendredi, après une séance hésitante et avant un long week-end, les investisseurs prenant position alors que les marchés américains seront fermés lundi pour observer le jour férié de Juneteenth (19 juin, Emancipation Day).

Le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en août, qui avait commencé la journée en baisse, a progressé de 1,24% à 76,61 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en juillet, lui aussi dans le rouge en première partie de séance, a avancé de 1,64% à 71,78 dollars.

«Les prix du baril ont testé un niveau plus bas puis ont rebondi alors que les investisseurs ont ajusté leurs positions avant un long week-end», a souligné Matt Smith de Kpler.

«Difficile de dire pourquoi on a rebondi, mais juillet approche et les Saoudiens vont faire ce qu’ils avaient promis», c’est-à-dire réduire leur production d’un million de barils par jour le mois prochain, a ajouté l’analyste.

Moins d’or noir sur le marché fait monter les cours.

De plus, la banque centrale chinoise a abaissé son taux directeur à court terme, une mesure pour soutenir l’activité de la deuxième économie mondiale dans un contexte d’essoufflement de la reprise post-Covid.

On peut penser «que la demande de brut de la part de la Chine sera plus importante au deuxième semestre qu’au premier», a estimé Matt Smith. Cette amélioration de la demande chinoise a aussi le potentiel de raffermir les cours du baril.

Côté gaz naturel, le contrat à terme du TTF néerlandais, considéré comme la référence européenne, s’est considérablement replié de 20,34% à 32,77 euros le mégawattheure (MWh).

Le TTF reprenait son souffle après son envolée de la veille, frôlant les 50 euros le MWh, un prix plus haut depuis début avril.

Les prix avaient décollé après que la presse financière ait rapporté que le gouvernement néerlandais devrait fermer «le gisement de Groningen le 1er octobre en raison de préoccupations écologiques», explique Stephen Innes, analyste chez SPI AM.

A cela s’ajoutent également des interruptions de la production de gaz norvégienne, en raison de fuites et de maintenances sur de nombreuses installations.

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