Banque WIR est parvenue à accroître légèrement son bénéfice net au premier semestre grâce à la bonne tenue des prêts hypothécaires, aux opérations sur les taux d’intérêt et aux activités dans les solutions de prévoyance. La direction n’a livré aucune prévision chiffrée sur la suite de l’exercice.

Dans son communiqué paru vendredi, l’établissement bâlois indique un bénéfice avoisinant les 11 millions de francs, ce qui correspond à une hausse de 4,8% par rapport à fin juin 2020. A ce niveau, le bénéfice se situe encore près d’un tiers en dessous de celui atteint au premier semestre 2019.

Au niveau du résultat d’exploitation, Banque WIR a renoué avec les chiffres noirs à 20 millions de francs, contre une perte de 0,17 million un an plus tôt sur fond de faiblesse à l’époque des marchés boursiers, avec une perte de 11,4 millions dans les opérations de négoce.

Le produit brut des opérations tirées des taux d’intérêt ont progressé de 5,5% à 33,5 millions de francs. Après avoir connu un premier semestre difficile en 2020, les opérations de négoce ont repris du poil de la bête dans la période sous revue pour se fixer à 9,8 millions.

En revanche, les opérations sur les commissions et les services ont pesé sur le développement de la banque, marquées par une chute de 5,5% à 9,3 millions de francs. Les autres produits ordinaires ont eux accusé un recul de 43% à 0,8 million.

A 4,1 milliards de francs, les prêts hypothécaires ont bondi de 6,3%, ce qui a permis au total du bilan de se hisser de 2,9% à 5,87 milliards de francs, malgré une politique de financement qualifiée de «très prudente» par la direction. De leur côté, les dépôts à la clientèle se sont appréciés de 3% à 4,2 milliards de francs.

Pour l’heure, Banque WIR n’a pas relevé de développement négatif dus à la crise pandémique sur ses positions de crédits à la clientèle des PME. Mais par prudence, elle a constitué des provisions et des ajustements de valeur sont régulièrement opérées.