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Jusqu’en juin, les prix du brut avaient toujours évolué à la hausse. La faiblesse de la demande en Chine et le risque de récession aux Etats-Unis changent la donne.

Suite au début de stabilisation des marchés, les stratèges doutent de la solidité du rebond en cours. Reste que pour certains titres, les points d’entrée intéressants sont rares.

L’indice VIX est remonté plusieurs fois au-dessus de 30 points en mai, tandis que le ratio «bears/bulls» est à son plus haut niveau depuis 1991, créant les conditions pour un rebond.

Faut-il miser sur les actions de valeur ou celle de croissance? Les discussions sur la rotation… finissent par tourner en rond.

Si l’attention se concentre sur le pétrole et le gaz en raison du conflit en Ukraine, les sociétés liées aux énergies renouvelables ont entamé un net rebond.

Par rapport à son nombre d’habitants, la Suisse a été le pays qui a déposé le plus de brevets en 2021, portée notamment par la pharma.

La guerre en Ukraine ne devrait pas entraîner elle-même une contraction de l’économie mondiale. L’accélération de l’inflation qui en résulte, oui.

Le premier tour de vis de la BCE, qui pourrait intervenir d’ici décembre, redistribue les cartes sur les marchés des devises.

Le décrochage a été spectaculaire pour les valeurs technologiques les plus spéculatives. Les actions, dans leur ensemble, redeviennent abordables.

Même si de nombreux facteurs d’incertitude persistent, le ton reste résolument optimiste sur les marchés en cette fin d’été. Avec raison?