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Le président américain a adopté un ton conciliant avec la Première ministre britannique, loin des déclarations polémiques ayant précédé sa visite au Royaume-Uni.

La démission de Theresa May renforce l’hypothèse d’un départ du Royaume-Uni de l’UE sans accord.

Cette évolution augmente considérablement les risques que le Royaume-Uni s'effondre hors de l’UE sans accord, selon David Zahn de Franklin Templeton Fixed Income Group.

Le plan de la «dernière chance» de la Première ministre britannique n’a convaincu ni sa majorité ni l’opposition, et lui a valu une nouvelle démission fracassante au sein de son gouvernement.

La dirigeante conservatrice a enjoints les députés de la soutenir, assurant qu’il s’agissait de la «dernière chance de trouver un moyen» de répondre à la volonté des Britanniques.

Les discussions sont «allées aussi loin que possible» compte tenu de «la faiblesse et de l’instabilité croissantes» du gouvernement conservateur, a déclaré le chef du Labour Jeremy Corbyn.

Les discussions avec le Labour ont été «utiles et constructives», a indiqué le gouvernement.

La Première ministre britannique s’active pour éviter que le Royaume-Uni ne doive participer aux élections du Parlement européen, prévues du 23 au 26 mai.

«Peut-on trouver une solution qui nous assure un bon accord accepté par le Parlement? Cela nécessitera des compromis des deux côtés», a souligné Theresa May.

La requête de la dirigeante britannique a été reçue avec circonspection par ses homologues européens.