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Après deux jours de réunion, mardi et mercredi, les taux directeurs de la Réserve fédérale devraient rester dans une fourchette comprise entre 4,25% et 4,50%, selon la grande majorité des acteurs de la finance.

Les acteurs de la finance sont presque unanimes: la banque centrale la plus puissante du monde va opter pour le statu quo pour la quatrième fois d’affilée.

Pour la gouverneure Lisa Cook, «les répercussions économiques semblent augmenter la probabilité à la fois d’une inflation plus élevée et d’un ralentissement du marché du travail.»

Lors de la réunion de début mai, tous les responsables de la banque centrale ont jugé l’incertitude liée à la politique commerciale «inhabituellement élevée».

«Plusieurs de mes contacts professionnels m’ont assuré que de nombreuses entreprises commençaient à augmenter les prix pour intégrer les coûts générés par les droits de douane», avertit le président de la Fed de Saint-Louis.

La reconquête du pouvoir d’achat des Américains était au coeur de la campagne de Donald Trump. «Mais l’augmentation des droits de douane pourraient avoir l’effet inverse», juge le président de la Fed de Saint-Louis.

Outre le statu quo attendu, la Réserve fédérale annonce avoir réduit sa prévision de croissance à 1,7% pour 2025 (contre 2,1% précédemment) et prévoit une accélération de l’inflation à 2,7%.

La banque centrale américaine voudra probablement attendre que le brouillard sur les effets de la politique du président américain se dissipe. Verdict ce soir pour la réunion de mars.

Les observateurs prévoient, quasi unanimement, que les discussions, qui se tiennent jusqu’à mercredi, débouchent sur un maintien des taux d’intérêt à leur niveau actuel, dans une fourchette comprise entre 4,25% et 4,50%.

Pour le président de la Fed, l’institution monétaire peut «attendre plus de clarté» sur les réformes engagées par le nouveau gouvernement avant de bouger ses taux.