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L’or a réussi à se relever grâce «aux craintes de récession mondiale, des incertitudes concernant le commerce, ainsi qu’au dollar plus faible», selon Lukman Otunuga de FXTM.

«L’humeur positive des investisseurs, qui a causé les pertes de l’or cette semaine, ne s’est pas étendue au monde des métaux industriels», relève Daniel Briesemann de Commerzbank.

Semaine terne pour l’or malgré les tensions géopolitiques et les décisions des banques centrales.

Malmené depuis plusieurs mois par les tensions commerciales sino-américaines, le cuivre a légèrement repris son souffle cette semaine. L’or termine en légère baisse.

Les métaux industriels, de leur côté, ont bénéficié après plusieurs semaines de baisse «d’une amélioration de l’appétit pour le risque» et d’un dollar «un peu plus faible».

La baisse en territoire négatif des rendements des obligations à duration longue n’a fait que renforcer l’attractivité relative du métal précieux.

L'or s'avère une couverture appréciable contre l'inflation et peut constituer un placement à long terme intéressant pour les investisseurs en quête d’actifs réels.

L’or est monté jusqu’à 1.555,28 dollars lundi, un niveau plus vu depuis 2013. Vendredi, l’once valait 1.525,44 dollars, contre 1.495,87 dollars le vendredi précédent.

L’or reste stable vendredi, en attente du discours de Jerome Powell. Le café subit une récolte décevante au Brésil.

Graphique de la semaine de DWS. Si les rendements réels chutent, le prix de l'or a tendance à augmenter.