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La directrice générale de l’OMC Ngozi Okonjo-Iweala s’exprime en amont de la rencontre ce week-end à Genève entre Scott Bessent, secrétaire américain au Trésor, et le vice-premier ministre chinois He Lifeng.

Les mesures sont «totalement incompatibles avec les règles de l’OMC et ignorent notre statut de territoire douanier distinct», déclare un porte-parole du gouvernement local.

«Si Trump fait de la destruction de l’OMC une priorité, les options de l’organisation seront limitées», explique le directeur de l’organisation Geneva Trade Plateform, Dmitry Grozoubinski.

Son mandat actuel à la tête de l’Organisation mondiale du commerce, une organisation qui compte désormais 166 membres, se termine à la fin d’août 2025.

Bruxelles a annoncé jusqu’à 38% de droits de douane supplémentaires provisoires sur les importations de véhicules électriques chinois, alors que Pékin est accusé d’avoir favorisé illégalement ses constructeurs.

«Cela facilitera les transactions électroniques, stimulera l’innovation et intégrera les pays en développement dans l’économie numérique», se réjouis le commissaire européen au Commerce Valdis Dombrovskis.

Sur fond de tensions géopolitiques omniprésentes, la directrice générale Ngozi Okonjo-Iweala a rappelé qu’il fallait s’attendre à un abaissement des prévisions pour le commerce mondial de marchandises.

«Je crois que la Suisse continuera à exploiter ses centrales pendant plusieurs années», estime le directeur de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).

A Davos, la secrétaire générale Ngozi Okonjo-Iweala cite notamment «l’aggravation des tensions géopolitiques, les disruptions qu’on voit en mer Rouge, sur le canal de Suez, le canal de Panama».

Un groupe d’experts constate que la «mesure de droits supplémentaires de la Chine est incompatible» avec divers articles de l’Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce (GATT).