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Le prétendant londonien a prolongé de trois jours le délai pour l’acceptation de sa proposition, soit jusqu’au 28 juillet.

Après avoir procédé à des vérifications approfondies concernant la firme zurichoise, le gestionnaire britannique assure que l’offre est «bonne et équitable» pour les actionnaires.

Le prix de l’offre pour chaque action GAM est prévu à 55 centimes, ce qui représente une prime de 31,9% par rapport au dernier cours de clôture du titre et de 29,1% par rapport à l’offre de Liontrust. L'action GAM s’envole de 21,6% à 50,7 centimes.

«L’offre de Liontrust n’est certainement pas équitable et pas la seule fournissant une solution viable à GAM», a insisté le représentant des actionnaires récalcitrants Albert Saporta.

Les demandes des contestataires, revendiquant 9,4% du capital-actions de GAM, «n’apportent aucune certitude» aux actionnaires du groupe, estime le gestionnaire d’actifs zurichois.

Les documents d'offre soulèvent des questions sur les circonstances qui ont conduit le conseil d'administration de GAM à recommander une offre «low-ball» entièrement en actions.

Selon le droit suisse, les personnes détenant directement ou indirectement 10% ou plus dans une direction de fonds doivent en informer la Finma.

Le groupe demande la suppression d'une condition clé de l'offre d'échange qui permettrait à Liontrust de retirer son offre si une sortie proposée de l'activité de services de gestion de fonds de GAM n'est pas réalisée.

Selon le groupe d'investisseurs l'offre de Liontrust sous-évalue GAM et ne reflète pas l'avantage significatif qu'un redressement réussi pourrait générer pour les actionnaires actuels de GAM.

NewGAMe et Bruellan annoncent avoir formé un groupe dans le seul but de coordonner certaines décisions relatives à la part des participants dans GAM Holding AG.