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Après la gloutonnerie, la beuverie et la profusion, l’heure est aux résolutions. Ce n’est sans doute pas le cas de tous, mais bien de la majorité.

Seule une vue d’ensemble permet d’estimer si l’évolution des prix mesurée représente une vraie tendance ou simplement une fluctuation fortuite dans le cadre de l’incertitude statistique.

La pandémie est peut-être sur le déclin en Occident, mais nous ne nous débarrasserons pas si vite de ses conséquences.

Alors que le marché des biens immobiliers de luxe s’emballe et que les prix s’envolent, le marché des logements bon marché semble déserté.

Nous n’avons que les économies d’énergie et les valeurs dites occidentales à la bouche et nous serons néanmoins tous devant nos téléviseurs pour la Coupe du monde de football au Qatar.

Qui eût cru que la situation aurait encore pu empirer au Royaume-Uni après Boris Johnson?

Nous devons rester sereins et ne pas céder à la panique comme les marchés, nous aurons tout notre temps de le faire au cas où la situation deviendrait réellement difficile.

Le chef économiste de Raiffeisen Martin Neff répond aux principales interrogations suite à la décision de la Banque nationale suisse sur les taux.

La profusion a un effet d’abrutissement et fait perdre de vue l’essentiel. En Suisse, seule la pénurie d’électricité semble encore nous préoccuper. C’est encore pire sur le réseau mondial.

Le monde du politiquement correct avec son indignation boursouflée ne connaît plus de limite. N’y aurait-il rien de plus important à faire?