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Faire une nouvelle volte-face quelques semaines seulement après l'appel hawkish de la réunion de décembre remettrait en question la crédibilité de la Fed en termes de stratégie et de communication.

Lors de son audition de second mandat devant le Sénat, le président de la Fed prépare les esprits à un relèvement des taux potentiellement incisif.

Selon les minutes de la dernière réunion monétaire, «la plupart des participants ont noté qu’(...)il pourrait devenir justifié d’augmenter les taux directeurs plus tôt ou à un rythme plus rapide que ce (qu’ils) avaient prévu auparavant».

Devant la commission bancaire du Sénat, le président de la Fed admet que «le moment est probablement venu de ne plus utiliser le mot ‘temporaire’» pour parler de la hausse des prix.

Le président de la Fed juge qu’il «apparaît désormais que les facteurs qui poussent l’inflation à la hausse persisteront largement l’année prochaine».

A l’annonce de sa reconduction, le président de la Réserve fédérale a assuré que l’institution agirait pour que l’inflation ne «s’enracine pas».

L’ancienne conseillère de Bill Clinton est une fervente partisane d’un système financier strictement régulé.

Le président américain a le choix entre offrir un second mandat à Jerome Powell, ou nommer quelqu’un d’autre. Mais il reviendra ensuite au Sénat de voter pour confirmer ou non la nomination.

Jerome Powell rempilera-t-il en février pour un second mandat de quatre ans? Ou sera-t-il remplacé par Lael Brainard, seule gouverneure démocrate de l’institution?

Les réflexions sur la reconduction ou non du mandat de Jerome Powell sont «en cours depuis un moment», a indiqué le président US, soulignant qu’il y avait «beaucoup de bons» candidats.