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Au deuxième trimestre, le consommateur américain était une fois de plus le maillon fort au sein d’une économie mondiale globalement faible

Les incertitudes en France entraînent une hausse des taux d'emprunt dans les pays du Sud de l'Europe.

Malgré la modération de l’inflation des deux côtés de l’Atlantique en 2023, la question de la poursuite du mouvement vers l’objectif officiel de 2% et de son rythme reste ouverte.

Les 4 principales économies de la zone euro, à savoir l'Allemagne, la France, l'Italie et l'Espagne, ont toutes dépassé les attentes des analystes et contribué à la croissance favorable.

Les taux d’intérêt à long terme se sont très légèrement détendus, bénéficiant des perspectives de baisses des taux directeurs des banques centrales américaine et européenne censées démarrer en juin.

Le rythme de désinflation semble légèrement ralentir. Pas de baisse immédiate des taux directeurs aux États-Unis et dans la zone euro.

En monnaie locale, le marché japonais surperforme ses homologues américain et européen, mais la faiblesse du yen réduit de près de moitié sa performance pour un investisseur en euro.

Au quatrième trimestre 2023, la résilience du consommateur américain s’est confirmée, permettant au PIB de progresser de 3,3% en rythme annualisé par rapport au troisième trimestre.

Malgré la résilience remarquable de la consommation domestique américaine, le ralentissement de la conjoncture mondiale se poursuit.

Les investisseurs s’attendent à une baisse des taux directeurs dès le premier semestre 2024. Retournement de situation sur les marchés obligataires, estime le CIO Guy Wagner.