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En parallèle, la BCE devrait confirmer ses prévisions d’inflation avec un taux annuel d’inflation dans la région qui convergera vers l’objectif des 2,0% d’ici le courant de l’année.

Les dernières déclarations de l’administration Trump confirmeraient en effet la volonté des Etats-Unis de considérer l’Europe comme un partenaire commercial lambda et non plus comme un partenaire stratégique.

La faible croissance allemande et son corollaire, la hausse du taux de chômage, ont entrainé depuis plusieurs mois des débats autour de la règle du «frein à l’endettement».

Le mois de janvier se termine sur des marchés obligataires sans direction claire, des marchés de crédit dans une forme étincelante et des marchés actions eux aussi très porteurs en particulier en Europe.

Comme attendu, la Fed devrait maintenir ses taux inchangés pour cette première réunion de l’année après 100 points de base (pbs) de baisses de taux cumulés depuis septembre dernier.

A moins d’une énorme surprise, après quatre baisses de taux depuis juin dernier, la Banque centrale européenne (BCE) devrait baisser les taux directeurs de 25 points de base (pbs) lors de sa réunion de jeudi, le 30 janvier.

La sous-estimation de la croissance américaine par le consensus en particulier a été la raison de notre préférence pour les actions américaines au cours des 12 derniers mois.

Les problèmes sont toujours les mêmes et sont les conséquences des choix politiques faits en Allemagne au cours des dernières années.

La France affronte en ce moment une crise politique comme elle n’en a que rarement connu sous la Ve République alors que sa situation économique est elle aussi préoccupante.

Si le risque inflationniste paraît actuellement toujours contenu, les banques centrales pourraient toutefois se retrouver gênées dans les prochains mois par l’incertitude actuelle.