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La banque centrale helvétique attend désormais une inflation de 2,1% cette année, contre encore 1,0% au dernier pointage mi-décembre.

En 2021, l’institut d’émission helvétique a acquis des devises étrangères pour un total de 21,1 milliards de franc. C’est nettement moins que les 110 milliards dépensés en 2020.

Cette forte appréciation de la devise suisse n’inquiète pas outre mesure les économistes de Credit Suisse, qui ne voient aucune urgence à une intervention rapide de la BNS.

La hausse continue des prix de l’énergie en raison du conflit en Ukraine ne devrait pas faire vaciller une reprise solide, mais une escalade entraînerait d’énormes incertitudes sur le plan prévisionnel.

Peu avant midi, le franc s’échangeait à 1,01945 franc pour un euro, alors que la paire de devises valait encore 1,03447 EUR/CHF la veille à la mi-journée.

Vers 12h15, le franc continuait de s’apprécier face à l’euro, à 1,0458 franc pour un euro tandis que la paire USD/CHF restait à peu près stable à 0,9253 franc pour un dollar.

Le cycle a aussi déjà bien progressé et l’inflation a augmenté. Mais on se situe encore clairement derrière les Etats-Unis.

La BCE reconnaît des risques de prix accrus, ce qui explique que la BNS tolère un franc plus fort.

La cryptomonnaie est maintenant soutenue par l’atténuation des inquiétudes autour d’Omicron et du rebond des marchés boursiers. Mais elle a tout de même lâché 11,5% en une semaine.

Les interventions de la Banque nationale suisse sur le marché des changes continueront cependant à faire l’objet d’une surveillance, indique vendredi le Trésor US.