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Vers 15H40, l’euro grimpait notamment de 1,18% à 88,35 pence face à une livre affaiblie par le piètre état des finances publiques britanniques.

Vers 12h25, la devise helvétique cédait 0,25% à 0,9284 franc pour un dollar et 0,48% à 0,9929 franc pour un euro.

Le risque d’une récession en Suisse est atténué. Mais la prochaine vague s’annonce, celle de la rationalisation de la politique monétaire.

Les perturbations des chaînes d’approvisionnement mondiales devraient se résorber rapidement et il ne devrait pas y avoir de retour en arrière pour ce qui est de la disponibilité des marchandises, en amélioration constante sur le plan mondial.

Nous continuons à voir de bonnes chances que la BNS, après avoir encore relevé les taux d’intérêt en mars à titre préventif, ne doive plus forcément intervenir et ajuste éventuellement le tir en effectuant d’autres ventes de devises.

Après être monté à 1,0020 franc pour un euro peu avant 17h, la paire de devises se relâchait pour se négocier une demi-heure plus tard à 0,9995 EUR/CHF.

Grâce à une pression plus gérable sur les prix, la rationalisation de la politique monétaire moins extensive de la BNS ne devrait pas avoir le même effet de freinage que dans d’autres espaces monétaires.

Selon les estimations des économistes de Credit Suisse, l’effort de la banque centrale pour soutenir le cours du franc le mois dernier est quatre fois plus élevé qu’en septembre.

Avec l’inflation qui vient d’enregistrer un nouveau recul en Suisse, on ne s’achemine pas du tout vers des taux d’intérêt beaucoup plus élevés.

La BCE emboîte progressivement le pas à la Fed et vise une augmentation rapide et notable des taux. La situation de la BNS reste en revanche nettement plus confortable.