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La nouvelle évaluation dévoilée par le Conseil fédéral sur la base des chiffres de fin septembre est inférieure de 200 millions de francs à la valeur annoncée en juin.

La rallonge est principalement destinée à financer les réparations pour les victimes de mesures de coercition.

Moyennant quelques tours de vis, le Parlement s’est permis plusieurs largesses, notamment en faveur de la recherche et la formation.

Par 97 voix contre 95, les députés ont gardé le cap de la rigueur en demandant de retrancher 19 millions de francs dans les charges de biens et services.

Le coupe transversale de 19 millions a été acceptée par 99 voix contre 95. L’UDC et le PLR l’ont soutenue.

Le budget 2019 proposé par le Conseil fédéral présenterait un excédent de 1,260 milliard. Contre 1,331 milliard avec l’ébauche revue par la commission des finances du National.

L’amélioration par rapport à 2016 est principalement liée à l’excédent du compte de l’administration fédérale et à la bonne tenue des assurances sociales.

Le gouvernement a maintenu la décentralisation au niveau des départements, a expliqué le conseiller aux Etats Jean-René Fournier.

Les comptes 2017 affichent un excédent de près de 5 milliards de francs, contre un déficit budgété de 250 millions. Le Conseil fédéral explique la différence par une astuce comptable.